Alors que le Parc national des Grisons, le plus ancien d’Europe inauguré en 1904, va bientôt accueillir ses nouveaux visiteurs pour la belle saison, on doit se demander si ces espaces renaturalisés sont propices à la préservation des espèces.
Malgré la métamorphose des zoos en conservatoires génétiques, des parcs naturels en sanctuaires, n’est-ce pas les relations de l’homme avec les autres animaux qu’il faut refonder de fond en combles?
Des espèces très régulées
Cinq mille espèces animales prospèrent dans le Parc national de l’Engadine. N’empêche que cette préservation n’est rendue possible que par l’intervention en permanence des humains: gardiens, biologistes et autres chasseurs autorisés à tuer les individus en surnombre.
Par Bastien Moeckli et Christian Ciocca