Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Qui était vraiment Indira Gandhi?"Fille unique élevée sans amour, elle est éduquée en garçon - et en blanc pour se battre contre les Anglais qui se croient propriétaires de lʹInde. Celle qui a choisi le surnom dʹIndu Boy dans sa première enfance devient, loin de son pays natal, une jeune Occidentale polyglotte.
Sans la force dʹIndu Boy, Indira nʹaurait pas pu devenir quatre fois Premier ministre de lʹInde, vaincre le Pakistan, aider à la naissance du Bangladesh en guerrière, tenir tête aux présidents américains, combattre les sikhs du Temple dʹOr, à Amritsar. Tout lui réussit, sauf la famille. Elle divorce et perd son plus jeune fils.
Alors, tout bascule. Celle qui était athée devient une bigote de lʹhindouisme, celle quʹon adorait se fait haïr sans le vouloir. Tout indique quʹIndira Gandhi a contribué à son propre assassinat. Elle meurt foudroyée par ses gardes sikhs en 1984. Un destin dont Catherine Clément a fait une légende." (source: partie de 4e de couverture)
Avec en direct Catherine Clément, journaliste, philosophe et romancière.
A lire: "Indu Boy", Catherine Clément, éditions du Seuil
Une nouvelle diffusion de l'émission du 30 mars 2018,par Anne-Laure Gannac, et la collaboration de Nicole Corpataux - 3MA, au carrefour des cordes africainesEntre transes malgaches et indiennes, mélodies mandingues et berbères avec des notes de jazz et dʹimprovisations inspirées, la rencontre musicale nʹallait pas de soi. Lʹexercice est plus que réussi dans le cas de ces trois artistes ouverts sur le monde et rompus aux collaborations les plus riches et les plus contrastées : trois maîtres de leur tradition respective, trois instruments à cordes pincées - kora, ʹoud, valida - emblématiques et enracinés dans la tradition de trois pays (Mali, Maroc, Madagascar) où la musique se vit au quotidien et une envie partagée de créer ensemble un langage où sʹentremêlent les notes et les harmonies venues de lʹextrême sud à lʹextrême nord de lʹAfrique.
Avec les musiciens Ballake Sissoko (kora), Driss El Maloumi ('oud) et Rajery (valiha) - Isabelle Guisan: "Hors-sol"Grecque par sa mère, Vaudoise par son père, Isabelle Guisan reconnaît dʹemblée son identité flottante. Entre deux rives, entre deux cultures. Cʹest peut-être pour cela que cette grande voyageuse consacre de lʹattention et du temps à ceux quʹon nomme dorénavant les migrants.
"Hors-sol", ce sont des fragments de partage entre des êtres ballotés par la vie et une femme désireuse de donner de sa personne. Hors-sol ici, dans un centre dʹaccueil où celle-ci dispense des cours dʹinitiation au français; hors-sol là-bas, en Grèce, porte dʹentrée dʹune Europe considérée comme un Eldorado. Ici ou là-bas, toujours disponible, Isabelle Guisan sʹinterroge sur lʹaltérité. A chaque nouvelle rencontre avec lʹautre porteur dʹailleurs, résonne lʹhistoire personnelle de celle qui (se) raconte. Sensible.
Par Jean-Marie Félix
A lire: Isabelle Guisan: "Hors-sol", Editions de la Marquise