La réponse du concours

La philosophie au théâtre, c’est possible! José Lillo le prouve en incarnant Socrate face aux rhéteurs Jean-Charles Fontana, David Gobet et Ahmed Belbachir dans "Gorgias", dialogue platonicien qui oppose la rhétorique, séductrice et trompeuse, avec la philosophie, exigeante et douloureuse. A voir au Poche à Genève, jusqu’au 28 avril 2013. Par Marie-Pierre Genecand.

L’ensemble La Sestina, basé en Suisse romande, est spécialisé dans l’interprétation de la polyphonie de la Renaissance, aussi bien sacrée que profane. Il est dirigé et a été créé en 1999 par Adriano Giardina. La volonté de l’ensemble est à la fois d’exhumer des œuvres dormant en bibliothèque et d’en interpréter d’autres plus connues, en effectuant un travail approfondi sur les sources et la pratique d’exécution. La Sestina se produit le vendredi 19 avril 2013 à 20h à Salle des pasteurs à Neuchâtel et le jeudi 25 avril à 20h à l'Auditoire Calvin à Genève. Rencontre avec Adriano Giardina.

Qualifiée d'exceptionnelle, l'opération menée par le HCR lors du tsunami en 2004 marque en réalité le début d'une série d'interventions hors mandat, destinées aux victimes de catastrophes naturelles. Quels sont les mécanismes ayant permis l'élargissement du champ d'intervention du HCR? Quels bouleversements ce changement de cap a-t-il provoqué à l'intérieur du système onusien? Autant de questions auxquelles répond Lucile Maertens, chercheuse au Département de sciences politiques à l'Université de Genève, dans "Le Haut commissariat des Nations Unies face aux catastrophes naturelles. Ce que le tsunami de 2004 a changé"(L'Harmattan). Concis et documenté, son ouvrage met en évidence le paradoxe d'une organisation capable d'intervenir sur la scène internationale, mais peinant à se renouveler et à se reformer de l'intérieur. Par Nicole Duparc.

Loin de Paris.Élevé dans la Vallée de Chevreuse, à une quarantaine de kilomètres de la capitale, lieu propice à l’épanouissement discret du jansénisme au 17 siècle dont Racine et Pascal furent les plus belles plumes, René Gonzalez confesse n’avoir jamais aimé Paris avec son agitation et son stress perpétuels, ses pressions politiques et médiatiques, dangereuses pour le travail de la scène. Après des études bâclées puis les cours Simon, il a très vite tâté du "plateau", le vrai lieu de sa vie, notamment à Vidy. Avec René Gonzalez au Théâtre de Vidy par Sonia Zoran ("J’ai deux amours", La Première, juillet 2003) Par Christian Ciocca et Marc Frochaux