On les appelle les micropolluants. Ce sont des résidus de molécules diverses, présents en quantité très faible dans lʹenvironnement, mais suffisamment pour que lʹon en retrouve la trace notamment dans notre eau potable.
Ces micropolluants sont le plus souvent issus de lʹindustrie chimique ou pharmaceutique. A ce jour, lʹunion européenne a recensé plus de 100 milles substances de ce type et il en apparaît chaque année sur le marché entre 200 et 300 nouvelles.
Issus de nos médicaments, de nos produits ménagers ou des produits phytosanitaires utilisés dans lʹagriculture, ces résidus suivent le cycle industriel de lʹeau: absorption, rejets, évacuation… et finissent dans les STEP. Mais les stations dʹépuration ne parviennent pas toujours à les éliminer. Du coup, cʹest retour à lʹexpéditeur via le réseau de distribution de lʹeau.
Depuis une quinzaine dʹannées, ce phénomène semble être en augmentation. Mais est-ce vraiment le cas? Ou sʹagit-il dʹun effet dʹoptique dû à des méthode dʹinvestigation de plus en plus pointues ?
Est-ce dangereux pour notre santé? Pour lʹenvironnement? Nos lois sont-elles adaptées à cette nouvelle forme de pollution?
Le point de vue de Daniel Hunkeler au micro de Lucile Solari, en préambule du café scientifique que proposera le CHYN le 9 septembre 2015 à 18h00, à Neuchâtel.