Que se passe-t-il dans la tête d'une personne qui bat son conjoint? Quels sont les mécanismes de la violence conjugale? Peut-on se soigner? Comment? Alors qu'en Suisse, la violence conjugale tue deux personnes chaque mois, 36,9 est allé à la rencontre des auteurs, ceux qui, un jour, font basculer leur couple dans les insultes, les coups voire des faits encore plus graves. 2 hommes, un couple et une jeune femme ont accepté de parler de leur violence, la violence la plus cachée qui soit, celle qui se déroule à l'abri des regards, dans le secret du foyer familial. Y a-t-il trop de services d'urgences pédiatriques en Suisse pour assurer une médecine de qualité 24h sur 24, 7 jours sur 7 ? La question se pose de manière cruelle quand des bébés meurent à l'hôpital alors qu'on avait les moyens de les sauver. Témoignage d'une maman et interpellations des autorités dans 36.9°. Que se passe-t-il dans la tête d'une personne qui bat son conjoint? Quels sont les mécanismes de la violence conjugale? Peut-on se soigner? Des hommes et des femmes témoignent.
Violence conjugale : dans la tête du cogneur - Urgences pédiatriques : histoire d'un diagnostic manqué
Violence conjugale : dans la tête du cogneur
Que se passe-t-il dans la tête d'une personne qui bat son conjoint? Quels sont les mécanismes de la violence conjugale? Peut-on se soigner? Comment? Alors qu'en Suisse, la violence conjugale tue deux personnes chaque mois, 36,9 est allé à la rencontre des auteurs, ceux qui, un jour, font basculer leur couple dans les insultes, les coups voire des faits encore plus graves. 2 hommes, un couple et une jeune femme ont accepté de parler de leur violence, la violence la plus cachée qui soit, celle qui se déroule à l'abri des regards, dans le secret du foyer familial.
Urgences pédiatriques: histoire d'un diagnostic manqué
Y a-t-il trop de services d'urgences pédiatriques en Suisse pour assurer une médecine de qualité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7? La question se pose de manière cruelle quand des bébés meurent à l'hôpital alors qu'ils auraient pu être sauvés. Témoignage poignant d’une maman.
Un bébé qui arrive aux urgences pédiatriques d’un hôpital périphérique, un diagnostic manqué et des parents qu’on n’écoute pas. C’est le scénario catastrophe qui a coûté la vie à Marisa, 11 mois. Les médecins n’ont pas entendu les appels au secours répétés de sa maman et sont passés à côté d’une méningite à pneumocoques . Pourtant ce n’était ni la nuit, ni le week-end et le service d’urgences n’était pas débordé de cas graves.
La pénurie de médecins s’aggrave et met en crise de nombreux secteurs, en particulier les urgences pédiatriques. Les hôpitaux manquent de pédiatres expérimentés, d’accord d’assurer des gardes et des journées interminables mal payées en regard des responsabilités. De nombreux hôpitaux périphériques assurent des urgences généralistes adultes et enfants. Il a fallu une tragédie pour que l’on s’aperçoive qu’il est impossible d’assurer une qualité suffisante partout, toute l’année et à toute heure du jour et de la nuit.
Un reportage de Isabelle Moncada et Eric Bellot
Précisions:
Nous avons évidemment offert à la direction de l’hôpital de Morges ainsi qu’aux personnes impliquées la possibilité d’exprimer leur point de vue. Comme une procédure judiciaire est en cours, elles ont préféré ne pas prendre la parole dans l’émission.
Eclairage de l’Ensemble hospitalier de la Côte – Hôpital de Morges
Nous restons très touchés par la souffrance des parents de Marisa, décédée il y a quatre ans et reconnaissons la faiblesse de notre communication lors de ce drame.
La mort d'un enfant est inacceptable et douloureuse. Elle ébranle profondément ce qui fonde la confiance de chaque être humain; confiance en la destinée, confiance en soi, confiance en ses semblables, confiance en leurs décisions, confiance dans le sens des mots que l'on peut prononcer ou attendre.
Le personnel médico-soignant se bat chaque jour avec compétence et humanité pour éviter que la vie ne prenne de tragiques tournures. Il mérite notre confiance et notre respect pour les risques qu’il prend en s'exposant pour soigner au mieux des circonstances. Il ne mérite pas la violence de jugements sans appel.
Les informations fournies par notre hôpital dans le cadre de la préparation de cette émission permettaient un regard plus humain, plus nuancé et plus juste. Elles n’ont malheureusement pas été prises en compte.
Une procédure juridique concernant les circonstances du décès de Marisa est en cours. Elle nous impose un devoir de réserve dans notre communication.
La Direction.