Viva la musica ! Avec le son du cor des Alpes, le plus helvétique des instruments à vent qui ne séduit visiblement pas que les groupes folkloriques. Nous vous emmènerons aussi en voyage, du côté du Bassin d’Arcachon, découvrir l’univers des ostréiculteurs, ces paysans de la mer qui évoluent au rythme des marées. Quant au jardin, c’est le centre de formation de Lullier qui servira de décor à nos présentations, entre jardin d’agrément et lieu d’apprentissage.
Cor à corps - Les paysans de la mer
Cor à corps
Alain, le chauffeur de poids lourd, Christiane, l’habilleuse à la retraite, Mélanie et Stéphanie, deux adolescentes de Château d’Oex ont tous une chose en commun: ils adorent "pousser la tutée". Le cor des Alpes est leur instrument de coeur. "Passe-moi les jumelles" tourne ce soir autour du plus helvétique des instruments à vent et de sa fabrication dans une menuiserie de Bex.
Qu’est-ce qui pousse deux adolescentes du pays d'Enhaut, un chauffeur de camion et une ancienne habilleuse du Grand-Théâtre à jouer du cor des Alpes? PAJU a rencontré des passionnés de l’instrument le plus helvétique. "Pousser la tutee" est devenu un hobby pour certains ou carrément une nécessité pour d’autres: "Le son de mon cor des Alpes me réchauffe le coeur", dit Christiane Gurtner, l’une des protagonistes du reportage.
Elle part toute seule en forêt et fait résonner son cor dans les bois. A l’époque, cet instrument folklorique servait à prévenir un village d'un danger, ou à appeler les villageois à l'église, car son son peut parcourir des longues distances et faire des échos dans les vallées.
Alain Quidort, chauffeur de poids lourds est également fasciné par le son du cor et l’apprentissage du solfège l’occupe pendant une bonne partie de son temps libre.
Quant à François Morisod, ébéniste et sculpteur, il est devenu facteur de cor des Alpes par amour pour l’ instrument et sa matière. Son atelier regorge de bois sonores, d’outils spécialement confectionnés pour creuser et poncer la courbures ainsi que de belles histoires autour de cet instrument mythique.
Un reportage de Béatrice Mohr
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Les paysans de la mer
Tantôt marins, tantôt agriculteurs, on les appelle les paysans de la mer ou plus communément les ostréiculteurs. Par tout temps, ils s’en vont travailler au rythme des marées sur leurs parcs à huîtres à bord de leurs chalands. C'est un métier de patience et de persévérance qu’on découvre à travers ce reportage tourné dans le décor original et singulier du Bassin d’Arcachon, où l’élevage de l’huître est un art qui se transmet de génération en génération
Il faut trois longues années pour élever une huître commercialisable. L'huître est un produit vivant et fragile: maladies, intempéries, pollution peuvent à tout moment compromettre son élevage naturel. L'histoire de ce reportage marin se déroule dans un décor original et singulier, celui du Bassin d'Arcachon.
Depuis Napoléon, l’huître fait partie de la culture locale et de son patrimoine. Ces artisans de l'élevage de l'huître se transmettent de génération en génération ce métier ancestral. Les villages ostréicoles aux maisons bigarrées ont gardés leur âme et leur authenticité. Un reportage filmé au rythme des marées avec des paysans pas ordinaires, passionnés et amoureux de leurs huîtres.
Un reportage de Dominique Clément
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Le Centre horticole de Lullier
Ancienne école d’horticulture de Châtelaine, créée en 1887 par Edmond Vaucher, horticulteur renommé, cette école s’est installée à Lullier, en campagne genevoise, depuis maintenant 40 ans. Parc d’agrément aux pelouses fraîchement tondues, aux parterres fleuris, c’est avant tout un lieu d’apprentissage et de production.