La RTS innove pour élargir son offre à de nouveaux publics
Lausanne, le 12 mars 2020 - La RTS lance dès ce printemps de nombreux projets dans les domaines de l’info, de la culture et de l’environnement sur tous ses canaux de distribution afin d’atteindre le bon public avec le bon contenu et sur le bon vecteur. RTS info crée des formats inédits sur les réseaux sociaux pour les moins de 35 ans. RTS Culture redéploie son offre transmédia et transforme le programme d’Espace 2. Avec le nouveau label Ma Planète, l’environnement est traité et débattu dans ses multiples aspects. A la fois programme tv et web, la série exploratoire On a marché sur la Terre rayonne en prime time sur RTS 1 et sur les réseaux sociaux avec des narrations distinctes pour s’adresser à différents publics.
Ces innovations découlent d’une nouvelle stratégie de distribution pour répondre aux attentes et intérêts de tous les publics et tout particulièrement des jeunes et des consommateurs de contenus digitaux. « Dans une approche de plus en plus globale et transmédia, la RTS s’engage dans les domaines les plus rassembleurs comme les plus pointus. Toutes ces innovations s’inscrivent dans la transformation de l’audiovisuel public. Elles traduisent notre volonté d’être toujours en adéquation avec tous les publics, quels que soient leurs centres d’intérêt et leurs usages médiatiques », relève Pascal Crittin, directeur de la RTS.
RTS Info pour les moins de 35 ans
Dès le 6 avril RTS Info lance de nouveaux formats pour les jeunes : deux podcasts quotidiens, l’un « minute » pour capter dès le matin les principales news du jour, l’autre plus étoffé pour décrypter une question d’actualité ; sur Instagram, un flash d’info sous forme de story, présenté chaque jour par une journaliste de la rédaction ; enfin, sur la nouvelle chaîne YouTube de RTS Info, des reportages inédits « grand format ».
RTS Culture redéploie son offre sur tous les vecteurs
« Nous redéployons notre offre culturelle sur tous nos médias avec un objectif : renforcer notre rôle de passeur entre les arts, les artistes et les Romands », souligne Philippa de Roten, cheffe du Département Société et Culture. RTS Culture devient la marque de l’offre culturelle du service public audiovisuel et c’est à cette enseigne que plusieurs projets éclosent dès ce printemps. Sur les réseaux sociaux des contenus s’adressent aux communautés romandes dans des narrations contemporaines – vidéos immersives, quiz, « explainers » - tandis qu’une newsletter littéraire QWERTZ s’adresse chaque semaine aux passioné·e·s de livres. Toujours au chapitre littérature, une nouvelle émission hebdomadaire sur La Première animée par Manuella Maury s’ancrera tous les dimanches à 16h. Sur cette chaîne également, Yvan Ischer lance une émission Jazz les vendredis à 19h dès le 27 mars.
La culture en télévision connaîtra dès janvier 2021 une mue profonde. Succédant à La Puce à l’oreille, le jeudi soir privilégiera l’immersion dans les lieux de culture. Théâtre, opéra, danse, scènes musicales ou littéraires, c’est par l’image que la RTS proposera un événement culturel. Recréations filmées, making of, rencontres en coulisses sont déjà au programme.
Transformation d’Espace 2
Le redéploiement des matières culturelles sur tous nos vecteurs et l’idée d’avoir une offre RTS Culture plus claire sur chaque vecteur amènent naturellement à un repositionnement d’Espace 2 comme chaîne de radio musicale, principalement classique. Emissions inédites, contenus sur les réseaux sociaux et présence accrue sur le terrain donnent le ton de ce nouveau positionnement. L’OSR y participe avec l’interprétation de la nouvelle identité sonore de la chaîne à partir d’une œuvre originale. Parmi les rendez-vous inédits, Allo Juliette (Juliette Granier) invite chaque jour les Romand·e·s à programmer leurs morceaux de musique favoris via les réseaux sociaux, au téléphone ou des interviews. Dans L’écho des pavanes, Benoît Perrier et Anne Gillot prennent le pouls des scènes suisses tous les soirs. A l’enseigne de Racontez-vous après le journal de l’actu, place aux acteurs culturels tous les jours de 12h15 à 13h au travers d’un portrait intime et musical.
Ma Planète
Un nouveau label, Ma Planète, pour informer, créer le débat et nourrir les échanges autour des questions environnementales dans un esprit positif qui n’exclut pas la critique, telle est la vocation de ce projet imaginé par Martina Chyba et Madeleine Brot, cheffes du l’Unité Magazines et Société. Avec une cellule de production pilotée par Tania Chytil, Ma Planète teste dès ce printemps de nouveaux formats pour le digital et héberge des contenus existants. Le label est relié à plusieurs émissions inédites : à commencer par On a marché sur le Terre en avril, un projet estival autour de la faune romande menacée et cet automne, une formule revisitée d’Une seule planète, magazine qui s’ancrera les mercredis sur RTS 1 en prime time.
Toujours au chapitre environnement, Jonas Schneiter lance sur La Première un nouveau rendez-vous à 16h30, On va vers le beau dès lundi 23 mars. Cette émission part à la rencontre de ceux qui tentent d'apporter une solution concrète aux grands défis du changement climatique et de la perte de la biodiversité.
On a marché sur la Terre sur RTS 1 et les réseaux sociaux
Pour la première fois, un média de service public lance une série web et tv coréalisée par des journalistes, des réalisateurs·trices et des youtubeur·beuses. Méganne Barbey (World of Advice) Caroline Gonzalez (La Carologie) et Benjamin Friant relèvent un double défi : réaliser en une semaine une vidéo en Europe sur un projet environnement innovant et voyager de la manière la plus responsable possible. Chacun·e raconte ses aventures sur ses réseaux respectifs et la série en quatre épisodes se décline les mercredis dès le 8 avril à 20h10 sur RTS 1 avec une diffusion la veille sur YouTube.