Vies de Ramuz, l’écrivain vaudois par l’image (5/5)
Un homme tragique.
Dans les dernières semaines de sa vie, atteint par la maladie et miné par un pessimisme noir, Ramuz avouait la faillite de toute son entreprise. Ce bilan écrasant ne s’explique pas seulement par la barbarie montante qu’il avait décelée dès les années 20 mais par le constat d’une irréductible solitude, psychique et matérielle. Au fond, l’idéal ramuzien se fracassait malgré un labeur acharné comme en témoignent plusieurs romans, des nouvelles inédites, son Journal et des portraits ultimes, en clair-obscur.
En feuilletant l’album "Vies de Ramuz" avec Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, directeur et responsable de recherche au Centre de recherches sur les lettres romandes de l’Université de Lausanne par Christian Ciocca (29 novembre 2013, Dorigny)
Par Jean-Philippe Zwahlen et Christian Ciocca
Dans les dernières semaines de sa vie, atteint par la maladie et miné par un pessimisme noir, Ramuz avouait la faillite de toute son entreprise. Ce bilan écrasant ne s’explique pas seulement par la barbarie montante qu’il avait décelée dès les années 20 mais par le constat d’une irréductible solitude, psychique et matérielle. Au fond, l’idéal ramuzien se fracassait malgré un labeur acharné comme en témoignent plusieurs romans, des nouvelles inédites, son Journal et des portraits ultimes, en clair-obscur.
En feuilletant l’album "Vies de Ramuz" avec Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, directeur et responsable de recherche au Centre de recherches sur les lettres romandes de l’Université de Lausanne par Christian Ciocca (29 novembre 2013, Dorigny)
Par Jean-Philippe Zwahlen et Christian Ciocca