Juan Guzman: Un juge contre Pinochet
Au Chili, la dictature de Général Pinochet a pris fin en 1989, mais il a fallu attendre le début des années 2000 pour voir le dictateur jugé pour les crimes quʹil avait ordonnés. Le juge Juan Guzman Tapia est celui qui a mené lʹenquête durant 6 ans, et fait inculpé le Général.
Lorsquʹun pays se libère dʹune dictature, se mettent en place, selon les pays, certaines étapes transitoires vers un système démocratique: une constitution politique démocratique, dʹimportantes réformes légales, lʹadéquation des procédures judiciaires aux normes du procès équitable, des amnisties, des commissions sur la vérité et la justice, une justice de rétribution, des plébiscites.
Durant les 17 années de dictature chilienne, il y eut des arrestations illégales, des assassinats, des disparitions forcées, des cas de torture. Le bilan fut considérable: plus de 3100 homicides, plus de 1200 disparitions, et plus de 35ʹ000 personnes torturées, ceci indépendamment dʹautres violations des droits humains.
Après le plébiscite qui mit fin à la dictature militaire, nombreuses furent les tentatives pour juger les responsables, mais bien peu aboutirent. Cette justice transitionnelle chilienne a-t-elle permis le retour de la démocratie? (Source: extrait des Rencontres de Genève : histoire et cité)
Le juge Guzman est lʹinvité des Rencontres de Genève: Histoire et cité le mercredi 13 mai 2015, et l'invité du Grand Entretien de ce jour.
A suivre: du 13 au 16 mai 2015: Rencontres de Genève (Histoire et Cité)
Une émission de Laurence Difélix
Lorsquʹun pays se libère dʹune dictature, se mettent en place, selon les pays, certaines étapes transitoires vers un système démocratique: une constitution politique démocratique, dʹimportantes réformes légales, lʹadéquation des procédures judiciaires aux normes du procès équitable, des amnisties, des commissions sur la vérité et la justice, une justice de rétribution, des plébiscites.
Durant les 17 années de dictature chilienne, il y eut des arrestations illégales, des assassinats, des disparitions forcées, des cas de torture. Le bilan fut considérable: plus de 3100 homicides, plus de 1200 disparitions, et plus de 35ʹ000 personnes torturées, ceci indépendamment dʹautres violations des droits humains.
Après le plébiscite qui mit fin à la dictature militaire, nombreuses furent les tentatives pour juger les responsables, mais bien peu aboutirent. Cette justice transitionnelle chilienne a-t-elle permis le retour de la démocratie? (Source: extrait des Rencontres de Genève : histoire et cité)
Le juge Guzman est lʹinvité des Rencontres de Genève: Histoire et cité le mercredi 13 mai 2015, et l'invité du Grand Entretien de ce jour.
A suivre: du 13 au 16 mai 2015: Rencontres de Genève (Histoire et Cité)
Une émission de Laurence Difélix