Le Métropole va rouvrir ses portes dimanche avec un concert de Morrissey, figure de la pop anglaise. La salle a été repeinte. Mais l'effort a surtout porté sur les conditions d'accueil, avec de nouvelles loges et un hall d'entrée rue de Genève.
Le principal changement concerne la gestion de la salle, confiée au Genevois Michael Drieberg, ex-opposant farouche à la taxe lausannoise sur le divertissement.
"Grâce à une exploitation dynamique, on espère faire revivre ce lieu, avec une comptabilité équilibrée", a expliqué mardi devant la presse Daniel Brélaz, syndic de Lausanne et membre de la Fondation Métropole.
Tous les styles
Danse, classique, humour, théâtre, spectacles pour enfants, concerts de tous styles musicaux: il y aura des spectacles pour tous les publics.
"On a signé avec tous les locataires de la salle, le festival Metropop ou l'orchestre Sinfonietta", a lancé Michael Drieberg, pour couper court aux critiques qui l'accusent de faire du show business plutôt que de la culture.
ats/sbad
Une "Olympia" lausannoise
Vingt ans après avoir inauguré l'Arena à Genève, je n'aurai pas imaginé gérer une nouvelle salle", a raconté Michael Drieberg. Le lieu l'a séduit: idéalement situé au coeur de la Suisse romande, ancré au centre-ville avec son animation et ses transports publics, de plus une salle Art Déco classée, modulable jusqu'à 2000 places debout, au plancher incliné et à l'acoustique "exceptionnelle".
"Je suis tombé en amour", dit-il. Live Music Production, la société de Michael Drieberg, est locataire de la salle pour dix ans. Il voit grand et le dit avec emphase: "Le Métropole sera à la Suisse romande ce que l'Olympia est à Paris".
Il vise 100 à 150 jours d'activités par an d'ici 2016-2017, lorsque la salle aura atteint son rythme de croisière.
L'OCL en résidence
L'Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) reste l'orchestre en résidence et il disposera de la salle pour ses concerts et ses répétitions.