"Toni Erdmann", de Maren Ade, chronique de la relation entre une cadre trop sérieuse et son père fantaisiste, avait remporté un succès inattendu dans plusieurs pays après avoir fait sensation au dernier Festival de Cannes.
Le film a été préféré aux deux autres finalistes: le film d'animation franco-suisse "Ma vie de Courgette", de Claude Barras, conte délicat sur la tolérance à travers la quête de bonheur d'un petit orphelin, et "A peine j'ouvre les yeux", de Leyla Bouzid, portrait d'une jeunesse tunisienne éprise de rock et de liberté avant la révolution.
Sous-titres soutenus
Le Prix Lux, dont c'est la 10e édition, "a permis de donner plus de visibilité au cinéma européen", a souligné de son côté le président du Parlement, Martin Schulz.
Les trois films finalistes ont bénéficié d'un soutien financier du Parlement européen pour être sous-titrés dans les 24 langues officielles de l'Union et diffusés dans les salles de cinéma des 28 Etats membres.
afp/pym