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L'Union européenne et l'Ukraine signent un accord de sécurité

- Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne ont signé jeudi un pacte de sécurité avec l'Ukraine à l'ouverture d'un sommet de deux jours qui devrait notamment leur permettre de valider les orientations stratégiques et l'organigramme du bloc pour les cinq prochaines années.

- Moscou n'est pas en mesure de réaliser des "percées significatives" en Ukraine, a estimé jeudi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.es Il a ajouté que les "Ukrainiens ont été capables de tenir" face à l'offensive russe lancée en mai.

- La Russie a déclaré qu'environ 10'000 ressortissants étrangers naturalisés russes avaient été envoyés sur le front en Ukraine.

Suivi assuré par RTSinfo

22h10

Jordan Bardella: "Je ne laisserai pas l'impérialisme russe absorber un État allié comme l'Ukraine"

En France, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a assuré jeudi qu'il ne laisserait pas "l'impérialisme russe absorber un État allié comme l'Ukraine" tout en répétant qu'il refuserait l'envoi de soldat français sur le sol ukrainien s'il devenait Premier ministre à l'issue des élections législatives, pour lesquels son parti part favori.

"Ma position est très simple sur ce conflit (...) Elle n'a jamais varié. C'est celle d'un soutien à l'Ukraine et d'éviter une escalade avec la Russie qui est, je le rappelle, une puissance nucléaire", a déclaré le leader d'extrême droite lors du dernier débat télévisé avec le Premier ministre Gabriel Attal et le socialiste Olivier Faure.

Interrogé sur les propos de Marine Le Pen qui a estimé la veille que le rôle de chef des armées pour le président de la République se réduit à un "titre honorifique", Jordan Bardella, candidat pour Matignon si le RN obtient la majorité absolue à l'issue des législatives, n'a pas reculé. "C'est le Premier ministre qui décide du budget de fonctionnement des armées", a-t-il martelé.

19h45

Le CIO invite sous bannière neutre 39 Russes et Biélorusses aux JO de Paris

Le Comité international olympique autorise désormais 22 Russes et 17 Biélorusses à participer aux JO de Paris (26 juillet-11 août) sous bannière neutre, selon une deuxième liste élargie jeudi au tennis, au tir et à l'aviron.

Le CIO, qui avait publié le 15 juin une première liste limitée à quatre disciplines a aussi indiqué avoir essuyé ses premiers refus, venus de deux Russes, dont le cycliste Aleksandr Vlasov, et de cinq Biélorusses.

A l'inverse, 18 athlètes ont déjà confirmé leur présence (trois cyclistes, trois spécialistes du trampoline, deux haltérophiles et dix lutteurs), tandis que les deux rameurs et les deux tireurs biélorusses doivent encore faire connaître leur réponse.

Même suspense en tennis où ont été conviés les Russes Daniil Medvedev et Andrey Rublev, actuels N.5 et N.6 mondiaux, ainsi que, chez les femmes, les Biélorusses Aryna Sabalenka (N.3) et Victoria Azarenka (N.16) et les Russes Daria Kasatkina (N.14) et Liudmila Samsonova (N.15).

16h40

La Russie n'est pas capable de "percées significatives" en Ukraine, d'après Jens Stoltenberg

La Russie n'est pas en mesure de réaliser des "percées significatives" sur le champ de bataille en Ukraine, a estimé jeudi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.

"Ils ont essayé de nouveau de lancer une offensive depuis le printemps mais jusqu'ici ils n'ont obtenu que des gains limités (...) Nous n'avons pas d'autre indication ou de raison de croire que la Russie a les capacités ou la force d'accomplir des percées significatives", a expliqué Jens Stoltenberg dans un entretien à l'AFP.

Le chef de l'Otan a cependant souligné que les forces russes allaient probablement continuer de pousser sur les différents fronts et de multiplier les attaques aériennes.

"Mais ce que nous avons constaté est que les Ukrainiens ont été capables de tenir", a-t-il ajouté. "Ils ont été capables de continuer à infliger de lourdes pertes aux envahisseurs russes, sur les lignes de front mais aussi grâce à des frappes en profondeur", a-t-il poursuivi

15h05

Le Sri Lanka appelle Moscou à autoriser ses citoyens enrôlés à rentrer

Le Sri Lanka a demandé à Moscou d'autoriser ses ressortissants participant à la guerre livrée par la Russie à l'Ukraine à rentrer s'ils le veulent dans leur pays, a annoncé le gouvernement.

Une délégation officielle a eu cette semaine deux jours de discussions dans la capitale russe, où elle a par ailleurs réclamé des compensations pour 17 Sri-Lankais tués dans les combats, a déclaré le ministère des Affaires étrangères. En outre, au moins un ex-membre de l'armée sri-lankaise a été tué après avoir rejoint les forces ukrainiennes.

Le parlement sri-lankais a ouvert le mois dernier une enquête bipartite pour tenter de retrouver au moins 2000 anciens militaires qui se seraient enrôlés, principalement du côté russe.

14h00

 Un homme condamné à 12 ans de prison pour avoir voulu aider l'Ukraine

La justice russe a condamné à 12 ans de prison un trentenaire accusé d'avoir filmé des sites militaires russes dans le but d'aider l'Ukraine, ont rapporté les agences de presse russes en citant la Cour suprême de Crimée.

La Cour suprême de la République de Crimée l'a déclaré coupable de "trahison" et condamné à "une peine d'emprisonnement de 12 ans, à purger dans une colonie pénitentiaire à régime strict", ont indiqué ses services, cités par l'agence de presse Ria Novosti.

L'homme, âgé de 33 ans, résiderait en Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014, mais aurait été arrêté par les services de sécurité russes dans la région de Pskov, frontalière du Bélarus, de l'Estonie et de la Lettonie.

Moscou a engagé des poursuites contre des milliers de citoyens opposés à l'offensive lancée par le président russe Vladimir Poutine contre l'Ukraine en février 2022 et nombre d'entre eux, anonymes ou célèbres, ont été emprisonnés ou poussés à l'exil.

Les affaires pour "espionnage" ou "haute trahison" se sont ainsi multipliées ces dernières années dans le pays.

13h50

Un accord de sécurité signé avec l'Union européenne

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite à Bruxelles pour signer un accord de sécurité avec l'Union européenne, a estimé que ce texte constituait une étape vers "la paix et la prospérité" sur le continent.

Le voyage du dirigeant ukrainien en Belgique survient quelques jours après l'ouverture de négociations formelles pour l'adhésion de Kiev à l'Union européenne, plus de deux ans après le début de l'invasion russe.

Le président du Conseil européen Charles Michel, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de la signature de l'accord de sécurité avec l'UE à Bruxelles, le 27 juin 2024. [KEYSTONE - OLIVIER HOSLET / POOL]
Le président du Conseil européen Charles Michel, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors de la signature de l'accord de sécurité avec l'UE à Bruxelles, le 27 juin 2024. [KEYSTONE - OLIVIER HOSLET / POOL]

L'Ukraine a déjà signé 17 accords de sécurité bilatéraux similaires, notamment avec les États-Unis, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et le Japon.

Il s'agit d'engagements pris par des pays alliés de l'Ukraine de lui apporter une aide militaire, financière, humanitaire et politique, alors que Kiev, en manque de ressources, est en difficulté face à Moscou sur le front de l'est.

Pour rappel, l'UE a entamé officiellement mardi des négociations d'adhésion avec l'Ukraine.

>> Revoir le sujet du 12h45 :

L'Ukraine et la Moldavie entament les négociations d'adhésion à l'Union européenne
L'Ukraine et la Moldavie entament les négociations d'adhésion à l'Union européenne / 12h45 / 23 sec. / mardi à 12:45

13h15

Zelensky compte sur le maintien du soutien de Paris après les élections

Volodymyr Zelensky s'est dit convaincu que le nouveau gouvernement français qui sera issu des législatives maintiendrait son soutien à l'Ukraine face à la Russie.

Ces propos interviennent alors que les élections prévues pour les 30 juin et 7 juillet en France pourraient conduire au pouvoir le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN), régulièrement épinglé pour sa proximité avec le régime de Vladimir Poutine.

"Nous sommes convaincus que le prochain gouvernement sera indépendant de l'agresseur russe et restera attaché aux valeurs européennes et à une Europe forte et unie, l'Europe même que l'Ukraine défend contre la tyrannie russe", a-t-il estimé.

12h20

La Russie a envoyé 10'000 migrants naturalisés sur le front

La Russie a déclaré jeudi qu'environ 10'000 ressortissants étrangers naturalisés russes avaient été envoyés sur le front en Ukraine.

La Russie a été accusée à de nombreuses reprises de faire pression sur les ressortissants de pays d'Asie centrale vivant sur son sol pour qu'ils rejoignent l'armée et plusieurs de ces ex-républiques soviétiques ont mis en garde leurs citoyens contre le risque d'être enrôlés.

Alexandre Bastrikine, le chef du comité d'enquête de Russie, un puissant organe d'investigation, a souligné que les autorités traquaient les personnes naturalisées qui ne se s'étaient pas enregistrées auprès de l'armée, comme elles étaient censées le faire.

"Nous avons attrapé plus de 30'000 (personnes) qui ont reçu la citoyenneté (russe) mais ne voulaient pas s'enregistrer en vue de leur service militaire, nous les avons mises sur la liste", a-t-il dit au cours d'une conférence.

"Quelque 10'000 ont été envoyés dans la zone de l'opération militaire spéciale", a-t-il confié, utilisant l'euphémisme imposé par l'Etat russe s'agissant de l'assaut contre l'Ukraine.

Des millions d'immigrés, en majorité arrivés d'Asie centrale, travaillent en Russie pour faire vivre leurs familles restées dans leurs pays.

Confronté à des pénuries de main-d'oeuvre du fait de décennies de crise démographique, ce pays a facilité l'accès à la nationalité pour attirer des migrants.

JEUDI 27 JUIN

La France dénonce la politique du Kremlin "d'intimidation des journalistes"

La France a dénoncé jeudi "la politique de violation de la liberté de la presse et d'intimidation des journalistes oeuvrant au service d'une information indépendante", deux jours après que Moscou a décidé de bloquer la diffusion de 81 médias européens sur son territoire.

"La France condamne la décision prise par la Russie d'interdire la diffusion de plusieurs dizaines de médias européens en Russie", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. "Cette décision injustifiée ne permettra pas de dissimuler la réalité de la guerre d'agression russe illégale en Ukraine", ajoute la diplomatie française.

Moscou a annoncé mardi bloquer l'accès sur son territoire à la diffusion de 81 médias européens, dont le site de l'AFP, les medias allemand Der Spiegel, espagnols El Mundo et El Pais ou encore la télévision italienne RAI., en "représailles" à la décision de l'UE en mai d'interdire quatre médias d'État russes.

Dans sa déclaration, Paris réfute toute "équivalence entre des organes de diffusion de la désinformation et de la propagande d'Etat, des médias indépendants".

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