A la tête d'une soixantaine de sociétés, l'homme était surnommé au temps de sa splendeur le "Richard Branson indien", référence au célèbre entrepreneur milliardaire britannique.
Rien ni personne, pas même les tribunaux, n'ont pu empêcher Vijay Mallya de s'enfuir pour ne pas payer ses dettes. Ces dernières remontent à la faillite en 2012 de sa compagnie d'aviation KingFischer, lancée avec fracas quelques années plus tôt. Il y a quelques semaines, accusé d'avoir commis des erreurs financières, l'homme d'affaires avait aussi lâché la présidence de la branche indienne d'un grand groupe de spiritueux britannique.
Luxe, fête et extravagance
C'est précisément sur l'alcool qu'il avait construit sa fortune, se considérant comme le "king of good times" (le roi du bon temps). Il partage du reste avec l'homme de Virgin Richard Branson - au-delà d'une certaine ressemblance physique - le goût du luxe, de la fête et de l'extravagance. C'est lui qui avait acheté en 2009 les célèbres lunettes rondes, les sandales et la montre (une Zénith) de Ghandi.
Menace sur l'écurie de F1 Force India
Mais aujourd'hui, son empire s'est fissuré. Vijay Mallya pourrait aussi briller par son absence dans les paddocks de Formule 1, dont la saison démarre dans dix jours. Il est copropriétaire de l'écurie Force India, dont l'avenir s'inscrit peut-être en pointillé.
Olivier Schorderet/oang