La signature s'est déroulée dans le cadre de la conférence ministérielle des pays de l'AELE (Suisse, Norvège, Islande, Liechtenstein), présidée par le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann, et en présence du ministre géorgien de l'économie et du développement durable, Dimitry Kumsishvili.
Les ministres des Etats de l'AELE avaient déjà signé en 2012 une Déclaration de coopération avec la ministre géorgienne de l'économie et du développement durable d'alors, Vera Kobalia. L'objectif était d'examiner les possibilités d'approfondir les relations économiques avec ce pays du Caucase.
Actuellement, 27 accords sont en vigueur, couvrant 38 pays, selon le site internet de l'AELE. D'autres restent en cours de négociation.
ats/jvia
D'autres accords en discussion
La conférence ministérielle de lundi a également donné lieu au lancement officiel des négociations de libre-échange avec l'Equateur, de même que l'état des négociations de libre-échange avec l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie et le Vietnam.
Des travaux visant à développer les accords de libre-échange avec la Turquie, le Canada, le Mexique et le Chili étaient aussi à l'ordre du jour.
Le Brexit en toile de fond
Après le Brexit, le Royaume-Uni pourrait faire son retour au sein de l'AELE, selon certains observateurs. Pays fondateur de cette association en 1960, il l'a quittée en 1973 pour rejoindre l'UE, jusqu'au référendum de la semaine dernière.
Le président de la Cour de justice de l'AELE Carl Baudenbacher a estimé lundi dans la Neue Zürcher Zeitung qu'un retour des Britanniques dans l'AELE pourrait permettre à cette dernière de négocier un Espace économique européen (EEE) élargi avec des droits de décision. L'EEE offrirait à l'économie britannique un libre accès au marché intérieur européen, sans intégration politique.