Au moins 500 prisonniers se sont évadés de deux prisons proches de Bagdad après des attaques coordonnées contre elles ayant fait plus de 40 morts dans la nuit de dimanche à lundi, selon des membres du parlement et de la police.
Les attaques contre les prisons de Taji, au nord de Bagdad, et celle d'Abou Ghraib, prison rendue tristement célèbre par les sévices commis par les Américains à l'encontre de détenus irakiens en 2004, ont duré près de 10 heures, selon la police.
Un bilan incertain
Aucun bilan n'a été donné concernant le nombre d'assaillants tués ou capturés. Vingt-et-un prisonniers sont morts et 25 ont été blessés dans des "émeutes" qui ont suivi l'attaque des prisons, a déclaré le porte-parole du ministère de la Justice.
Selon la police et des médecins de deux hôpitaux, au moins neuf membres des forces de sécurité, dont des policiers, soldats et gardiens de prison, ont été tués à Taji, et 11 à Abou Ghraib.
Les prisons irakiennes font constamment l'objet de tentatives d'évasion, de mutineries et d'autres troubles.
afp/pb