![Des appels à la libération de l'otage avaient été lancés depuis dimanche. [Jean-Christophe Magnenet]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/8vzgwv-26061969.image?w=1280&h=720 "Des appels à la libération de l'otage avaient été lancés depuis dimanche. [Jean-Christophe Magnenet]")
François Hollande confirme la décapitation de l'otage français
L'otage français enlevé dimanche en Algérie a été tué par ses ravisseurs, a fait savoir le président François Hollande mercredi. Les djihadistes avaient auparavant posté une vidéo montrant sa décapitation.
Les djihadistes du groupe Jund al-Khilafa, affilié à l'Etat islamique, ont décapité l'otage français Hervé Gourdel qu'ils avaient kidnappé dimanche dernier en Algérie. Ils ont diffusé mercredi une vidéo, intitulée "Message de sang pour le gouvernement français", montrant sa décapitation.
Le président français François Hollande a confirmé la décapitation, en affirmant que l'otage avait été "assassiné lâchement et cruellement". Il condamné un assassinat "odieux" qui va renforcer sa "détermination" à lutter contre les djihadistes.
Jund al-Khilafa avait menacé de tuer l'otage si Paris ne cessait pas ses frappes contre l'EI en Irak sous 24 heures. L'ultimatum avait été rejeté mardi par le président François Hollande.
Contre les "croisés criminels français"
Dans la vidéo, l'un des hommes lit un message dans lequel il dénonce l'intervention des "croisés criminels français" contre les musulmans en Algérie, au Mali et en Irak notamment.
Cette annonce survient alors que le Premier ministre Manuel Valls a affirmé un peu plus tôt devant l'Assemblée nationale que la France resterait impliqué le temps nécessaire en Irak.
D'intenses recherches
Le guide de haute montagne âgé de 55 ans avait été enlevé alors qu'il participait à un trekking en Kabylie, dans les montagnes algériennes.
L'Algérie avait déployé 1500 soldats sur place pour tenter de le retrouver. Des troupes d'élite d'unités antiterroristes algériennes ont aussi participé aux recherches dans cette zone montagneuse boisée et escarpée.
boi
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Colère des musulmans de France
L'instance de représentation de la première communauté musulmane d'Europe, le Conseil français du culte musulman (CFCM), s'est dite mercredi "horrifiée" après l'annonce de la décapitation de l'otage français en Algérie.
Le Conseil, présidé par le recteur de la Grande mosquée de Paris (liée à l'Algérie) Dalil Boubakeur, espère "de tous ses voeux" que "soit mis fin à ces actes barbares par une solidarité entre toutes les nations", poursuit-il.
"Je suis dans une colère noire, j'ai la rage contre ces criminels, ces assassins d'une organisation qu'on peut appeler Daesh, Etat islamique, qui n'a rien à voir avec l'islam, a confié un des responsables du CFCM, Abdallah Zekri.