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Flou autour de la mise à disposition par la Turquie de ses bases militaires

Un soldat américain monte la garde près des systèmes de missiles Patriot, dans le cadre d'un déploiement de l'OTAN, sur une base militaire turque de Gaziantep. [ORHAN CICEK]
Un soldat américain monte la garde près des systèmes de missiles Patriot, dans le cadre d'un déploiement de l'OTAN, sur une base militaire turque de Gaziantep. - [ORHAN CICEK]
Une source turque a démenti lundi les déclarations de la Maison Blanche, selon lesquelles un accord aurait été conclu avec Ankara pour que la coalition puisse utiliser les bases militaires turques dans sa lutte contre l'EI.

La Turquie n'a pas conclu de "nouvel accord" avec les Etats-Unis autorisant l'accès de ses bases aux avions de la coalition internationale qui mènent des frappes contre des cibles des djihadistes en Syrie et en Irak, a affirmé lundi une source gouvernementale turque, venant démentir des déclarations faites la veille par un représentant de Washington.

La Syrie, bête noire des dirigeants turcs

Dimanche, un responsable américain de la Défense avait affirmé, sous couvert de l'anonymat, que le gouvernement d'Ankara avait autorisé l'armée américaine à utiliser ses installations pour mener des opérations contre le groupe Etat islamique (EI).

La Turquie refuse pour l'instant de se joindre à la coalition militaire internationale dirigée par les Etats-Unis au motif que les frappes aériennes dirigées contre les djihadistes pourraient renforcer par ricochet le camp du président syrien Bachar al-Assad, la bête noire de ses dirigeants islamo-conservateur.

afp/fxl

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Bataille de Mossoul

Le général Martin Dempsey, chef de l'état-major interarmes des forces armées américaines, a, quant à lui, laissé entendre que les Etats-Unis auraient certainement à jouer un rôle plus important au sol aux côtés des troupes irakiennes.

Elles pourraient notamment accentuer leurs missions de conseil et d'assistance aux forces irakiennes.

"Mossoul sera sans doute dans un avenir plus ou moins proche la bataille décisive de la campagne terrestre", a-t-il dit sur ABC en évoquant la principale ville du nord de l'Irak que les djihadistes ont prise au début juin.