Après d'importantes mobilisations populaires dimanche et mardi à Budapest, le Premier ministre conservateur populiste hongrois Viktor Orban a décidé de revenir en arrière vendredi sur son projet de taxe sur les téléchargements.
"La taxe sur internet ne peut pas être introduite dans sa forme actuelle, rien ne peut être validé dans ces circonstances", a expliqué Viktor Orban dans une interview à la radio publique.
Critiques internationales
Le nouvel impôt, qui devait faire l'objet d'un vote au Parlement le 17 novembre, a également été sévèrement critiqué par la Commission européenne.
La contestation survient alors que Viktor Orban, promoteur de réformes controversées des médias et de la justice lors de son premier mandat, est également dans le collimateur des États-Unis qui dénoncent un recul de l'État de droit en Hongrie.
Les opposants ont annoncé vouloir tenir une manifestation "de célébration" vendredi soir.
ats/fisf