Au moment où le médiateur de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura quittait Damas avec en poche l'accord du régime à l'envoi d'une délégation à Alep, pour "y évaluer la situation, s'assurer de l'accroissement de l'aide humanitaire et surveiller les violations éventuelles du cessez-le-feu", ses espoirs ont été douchés par l'opposition.
Les forces de l'opposition militaire et politique d'Alep n'entendent le rencontrer que sur la base d'une solution globale du drame syrien, "qui passe par le départ de Bachar al-Assad et son état-major et le jugement des criminels de guerre".
Trêve de 6 semaines proposée
A l'issue d'une précédente mission début février, Staffan de Mistura avait indiqué que le président syrien Bachar al-Assad était prêt à suspendre les hostilités à Alep pendant six semaines.
Dans le sud, de violents combats ont eu lieu dimanche à 50 km de la capitale, dans un triangle stratégique aux confins des provinces de Deraa.
Kobané, libérée elle depuis un mois, voit ses habitants y revenir peu à peu:
afp/sbad
Avancée des Kurdes au nord
Dans le nord, les forces kurdes ont repris 296 des 350 villages autour de Kobané, dont s'étaient emparés en septembre les djihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).