Selon le journal de Floride (sud-est) "Tampa Bay Times", qui a interviewé et filmé le pilote avant son acte, il s'agit d'un facteur de Floride de 61 ans, nommé Doug Hughes, qui avait détaillé son projet au cas où il serait tué dans l'incident.
Il entendait livrer une lettre à chacun des 535 élus américains. Le Congrès est en session cette semaine.
Acte de désobéissance civile
L'objectif était de commettre un acte de désobéissance civile et d'interpeller les parlementaires américains sur la corruption suscitée par la déréglementation croissante du financement électoral.
L'homme a déclenché une alerte de sécurité dans cette zone ultra-sensible, située à deux kilomètres de la Maison Blanche, avant d'être arrêté par la police du Capitole.
Une équipe de déminage avec un robot a brièvement examiné le petit engin, de type girodyne, qui n'a qu'un simple siège avec une hélice et un rotor.
agences/fb
Faille dans la sécurité aérienne?
Mais l'agence fédérale de l'aviation civile (FAA) a reconnu implicitement que l'engin de mercredi avait échappé à son attention.
Dans un communiqué, elle a admis que le contrôle aérien n'avait pas été en contact avec le pilote, et que celui-ci n'avait pas obtenu d'autorisation. Une enquête est en cours.
Aucun hélicoptère militaire n'est venu intercepter le petit appareil du sexagénaire.
Le commandement militaire chargé de la défense de l'espace aérien américain (Norad), et dont la mission est notamment d'intercepter des vols non autorisés, a indiqué sur Twitter n'avoir pas été "impliqué" dans l'incident.
Seconde alerte
C'est la seconde alerte "aérienne" semblant surprendre les forces de l'ordre en trois mois dans la capitale. En janvier, un homme a perdu le contrôle de son drone d'environ 60 centimètres, qui s'est écrasé dans les jardins de la Maison Blanche. Il n'a pas fait l'objet de poursuites, les enquêteurs ayant conclu qu'il s'agissait d'un accident.