Posté sur les réseaux sociaux juste après les attaques de Paris, cette reprise du symbole "Peace and Love", avec en son centre la Tour Eiffel, a fait le tour du monde.
"Mon dessin s'est fait de manière extrêmement spontanée, en réaction en tant qu'individu", explique Jean Jullien dans l'émission Forum. "C'était une expression à chaud face à la violence, qui était ce désir de paix (…), je pense que c'est un sentiment partagé et universel" poursuit le graphiste français établi à Londres, tout en reconnaissant que les choses sont plus compliquées dans la pratique.
Pas de revenus sur le dos d'une tragédie
Jean Jullien précise qu'il ne veut en aucun cas bénéficier financièrement de ce dessin, compte-tenu des circonstances. Mais il a décidé en revanche de le protéger, "pour que de petits malins ne s'amusent pas à générer du revenu sur le dos d'une tragédie."
Il a donc lui-même décidé de chapeauter la commercialisation par d'autres d'affiches ou t-shirts, afin - explique-t-il - "de m'assurer de pouvoir fédérer cette production dans la plus grande transparence et reverser tous les fonds à des associations de soutien aux victimes".
Une "marque" pour cette tragédie?
"De loin, oui, cela peut avoir cet aspect", reconnaît Jean Jullien. "Mais le but n'a jamais été d'en faire une marque", assure-t-il.
oang