Des combattants alliés au gouvernement ont été autorisés "à violer les femmes en guise de salaire", souligne le rapport du Haut Commissariat aux droits de l'homme. Des groupes d'opposition et des criminels se sont également attaqués aux femmes.
Le nombre de viols et de viols collectifs annoncé est par ailleurs probablement largement inférieur au chiffre réel.
Le viol comme arme de guerre
Cette situation des droits humains est "parmi les plus horribles dans le monde", estime le Haut Commissaire Zeid Raad Al Hussein. Le viol est utilisé comme arme de guerre.
Toujours en 2015, meurtres, déplacements forcés et pillages massifs se sont poursuivis. Les opposants se sont enfuis devant l'avancée des forces gouvernementales, laissant les civils sur place.
Depuis le début de la crise en 2013, des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et plus de deux millions d'habitants ont été déplacés. Prévu par l'accord de paix, le gouvernement d'union nationale n'a toujours pas été lancé.
ats/vtom
Des centaines d'enfants abusés
Les abus contre les enfants ont aussi augmenté. Depuis le début du conflit, plus de 700 enfants ont été victimes de violences sexuelles, dont certains avaient neuf ans. Les parties au conflit ont aussi recruté des milliers d'enfants.