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Treize pays sud-américains exigent la fin des violences au Nicaragua

Les pressions diplomatiques s'accentuent sur le président Daniel Ortega, après trois mois de manifestations violemment réprimées qui ont causé la mort de centaines de personnes au Nicaragua. [REUTERS - Oswaldo Rivas]
Les pressions diplomatiques s'accentuent sur le président Daniel Ortega, après trois mois de manifestations violemment réprimées qui ont causé la mort de centaines de personnes au Nicaragua. - [REUTERS - Oswaldo Rivas]
Alors que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres lançait un appel depuis le Costa Rica, treize pays d'Amérique latine ont publié une déclaration commune à Bruxelles demandant la fin des violences au Nicaragua.

"Il est essentiel que cesse immédiatement la violence, parce que seule une solution politique est acceptable pour le Nicaragua", a déclaré lundi Antonio Guterres à San José, au Costa Rica, où le secrétaire général de l'ONU participait aux festivités pour le quarantième anniversaire de la Cour interaméricaine des droits de l'homme.

A Bruxelles, treize pays d'Amérique latine ont profité d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) et de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), pour réclamer dans une déclaration commune "la cessation immédiate des actes de violence" au Nicaragua.

Des solutions pacifiques et durables

Ces pays condamnent les violences qui ont causé "plus de 300 morts" et la "répression des autorités contre des étudiants et des civils", dans leur déclaration rendue publique par l'ambassade du Brésil.

Ils exhortent également Managua à "réactiver le dialogue national" entre toutes les parties pour générer des solutions "pacifiques et durables au conflit".

>> Voir l'entretien avec Dennis Rodgers, professeur à l'IUHEID à Genève :

Dennis Rodgers au sujet du Nicaragua
Dennis Rodgers au sujet du Nicaragua / L'actu en vidéo / 3 min. / le 19 juillet 2018

agences/nn

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