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Le conseiller aux Etats glaronnais Pankraz Freitag est décédé

Pankraz Freitag à Berne, le 13 mars 2012. [Peter Schneider / Keystone]
Pankraz Freitag à Berne, le 13 mars 2012. - [Peter Schneider / Keystone]
Le sénateur libéral-radical glaronnais Pankraz Freitag est mort subitement ce week-end. Il était agé de 60 ans et avait débuté sa carrière politique en 2004.

Le conseiller aux Etats glaronnais Pankraz Freitag est décédé subitement ce week-end à l'âge de 60 ans. Vendredi soir encore, le sénateur libéral-radical participait à l'émission politique de la télévision alémanique "Arena", consacrée au climat.

Le Landamann de Glaris Andrea Bettiga a confirmé dimanche à l'ats l'information de Blick.ch, précisant avoir été informé dimanche à midi du décès par le médecin.

La carrière politique de Pankraz Freitag avait commencé en 1994. Entré au Conseil des Etats en 2008, il a été réélu facilement en 2011. Ancien directeur d'école, il a été conseiller d'Etat en charge des constructions durant dix ans dans son canton.

Père de trois enfants

Sous la Coupole fédérale, il était membre de la commission de l'économie ainsi que celle de l'énergie et de l'environnement de la Chambre des cantons.

ll y a un an et demi, en février 2012, Pankraz Freitag avait émis son intérêt pour la présidence du PLR suisse après le retrait de Fulvio Pelli. Mais ce père de trois enfants y avait renoncé.

ats/olhor

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La mauvaise étoile du PLR

Une mauvaise étoile poursuit le Parti libéral-radical. En moins d'un an et demi, le PLR vient de perdre trois de ses parlementaires fédéraux.

Le Lucernois Otto Ineichen avait été frappé par un infarctus en pleine rue en juin 2012 et le Bâlois Peter Malama est décédé des suites d'une maladie en septembre 2012.

Le décès de Pankraz Freitag porte à onze le nombre de parlementaires fédéraux décédés alors qu'ils étaient encore en fonction. Il s'agit de quatre socialistes, quatre PLR, 2 UDC et un PDC.

Seul Romand, la conseillère aux Etats fribourgeoise Liliane Chappuis, décédée en juin 2007. D'autres sont morts peu après avoir quitté leurs fonctions, à l'image du PDC genevois Jean-Philippe Maitre qui avait dû abandonner la présidence du National, en 2005.