Cette mesure vise à éviter tout contrôle arbitraire motivé par la couleur de la peau. Le modèle existe en Angleterre et au pays de Galles, la ville de Zurich y réfléchit aussi.
La capitale va intervenir auprès de la police cantonale pour lancer un projet-pilote sur le territoire communal. Tout policier qui y mène un contrôle d'identité devra établir une quittance écrite avec mention de l'identité du contrôleur comme de la personne contrôlée, du lieu, de l'heure et des motifs et résultats du contrôle, avec copie à l'interpellé.
Police cantonale opposée
L'objectif est d'inciter les forces de l'ordre à ne pas effectuer de contrôles au faciès. "Elles sont formées pour ne jamais le faire et nous ne le tolérons pas", réplique la police cantonale bernoise, qui s'oppose à la proposition de la Ville.
Elle y voit une tracasserie qui ne fera que prolonger inutilement les contrôles et indisposera tout le monde. Sans parler des coûts supplémentaires qu'elle générera. Pas sûr donc qu'elle accepte de se lancer dans un projet-pilote que la ville n'a pas les moyens de lui imposer.
>> Sujet développé dans le journal de 8hoo sur La Première.
Alain Arnaud/lgr