La première affaire concerne la société Swisswinds, spécialisée dans l'éolien en Valais. L'ex-cadre des SIG aurait réclamé au responsable de cette entreprise 100'000 francs pour ne pas nuire à un partenariat entre Swisswinds et les SIG.
Le prévenu a assuré mercredi devant le tribunal que le patron de Swisswinds avait inventé cette réunion pour lui nuire.
Un livre bien rémunéré
La deuxième affaire implique la société tessinoise Reninvest, dont le patron est aussi assis sur le banc des accusés. Il aurait versé de l'argent à l'ex-cadre des SIG qui, là encore, rejette les accusations.
La femme de l'ex-cadre des SIG travaillait pour Reninvest à l'époque des faits. Elle avait été mandatée pour écrire un livre sur les "pionniers suisses de l'éolien", et Reninvest lui aurait payé la somme de 180'000 francs pour en obtenir les droits d'auteur.
Pour le Ministère public, ce montant est exagéré. Il soupçonne que derrière ce versement se cache un dessous-de-table. Le verdict sera rendu dans une semaine.
ats/ptur