Bannir les publicités sexistes du métro et du réseau de bus londoniens: la mesure entrera en vigueur le mois prochain, selon l'annonce qui vient d'être faite par le nouveau maire de Londres Sadiq Khan.
En Suisse, le maire de Genève Guillaume Barazzone veut responsabiliser davantage les entreprises d'affichage.
Fin de la commission de censure
Le magistrat PDC, qui se dit insatisfait du système actuel, estime en effet que c'est à la société d'affichage de veiller à ce que les publicités ne véhiculent aucun message sexiste, raciste ou homophobe. Selon lui, le système actuel, qui consiste à faire vérifier les affiches litigieuses par une commission ad hoc composée de trois fonctionnaires, a montré ses limites.
La Ville passe ainsi pour une autorité de censure, et certains en joueraient, l'interdiction d'une affiche amenant elle-même une grande publicité, comme cela a été le cas pour un célèbre salon de massage.
Critères éthiques dans la concession
Lorsque la concession d'affichage sera remise en jeu l'an prochain, Guillaume Barazzone proposera donc la disparition de cette commission et le transfert de cette responsabilité à l'entreprise, au travers d'une concession établissant des critères éthiques.
Selon le parti socialiste, les pubs sexistes sont bien loin d'avoir disparu. Le PS s'apprête d'ailleurs à déposer un nouveau texte sur ce thème.
Mathieu Cupelin/kkub