![Le peuple neuchâtelois se prononcera sur la procédure de destitution des conseillers d'Etat par le Grand Conseil, ainsi que sur la mise en place d'une motion populaire communale. [Sandro Campardo]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/4vew1b-26020184.image?w=1280&h=720 "Le peuple neuchâtelois se prononcera sur la procédure de destitution des conseillers d'Etat par le Grand Conseil, ainsi que sur la mise en place d'une motion populaire communale. [Sandro Campardo]")
Les enseignants neuchâtelois descendront dans la rue mardi
Après l'échec des négociations sur la hausse des salaires pour 2015, les enseignants du canton de Neuchâtel ont décidé de descendre dans la rue. La manifestation aura lieu mardi prochain.
Le ton monte entre les enseignants neuchâtelois et le Conseil d'Etat après l'échec des négociations sur la hausse des salaires pour 2015. Les enseignants du Syndicat des services publics (SSP) réunis mercredi à La Chaux-de-Fonds ont décidé d'organiser une manifestation mardi prochain à Neuchâtel.
Les enseignants du SSP ont pris cette décision à une très large majorité. Lors de leur journée syndicale, ils ont dénoncé la volonté du Conseil d'Etat à majorité socialiste de limiter la progression salariale moyenne de la fonction publique à 0,5% dans le budget.
Un autre syndicat s'associe à la manifestation
Réunis à Fontainemelon, les enseignants du Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN) ont aussi exprimé leur colère à l'égard de la politique salariale menée par l'Etat. Ils ont décidé de s'associer à la manifestation du 25 novembre.
"Les enseignants sont dégoûtés", a commenté lors de cette journée syndicale le président du SAEN Pierre Graber.
ats/tmun
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Le bras de fer avec le Conseil d'Etat
La tension est montée dans les rangs des enseignants après l'échec mardi d'une nouvelle tentative de conciliation entre les syndicats et le Conseil d'Etat.
Les syndicats ont refusé une proposition du gouvernement qui voulait adapter en valeur absolue et non plus en pourcentage la hausse de la charge salariale à 0,5%. Ils ont jugé cette limitation de la progression salariale trop faible.