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La Neuchâteloise Nicole Baur tire un trait sur la politique active

Nicole Baur. [Keystone]
La Neuchâteloise Nicole Baur tire un trait sur la politique active / Le 12h30 / 1 min. / le 10 février 2016
La déléguée neuchâteloise à l'égalité Nicole Baur démissionne du Conseil général de la Ville de Neuchâtel. Elle avoue une certaine lassitude.

Arrivée dernière, en octobre dernier, des quatre candidats écologistes au Conseil national, Nicole Baur, qui fut la collaboratrice du conseiller d'Etat vaudois François Marthaler, estime que plusieurs des causes qui lui tiennent à coeur sont en panne.

Nicole Baur ne cache pas sa déception, les dossiers - sur l'Europe, l'environnement et dans une moindre mesure la place des femmes en politique - évoluent peu, pour ne pas dire qu'ils régressent. Elle reconnaît que la défaite des Verts aux dernières élections fédérales est particulièrement dure à avaler.

"Manque de vision à long terme"

"Je suis évidemment désolée que les Verts aient perdu si massivement et que l'écologie surtout ait tellement de difficultés en ce moment à faire passer des idées", explique Nicole Baur. "Je crois malheureusement qu'il y a aujourd'hui une contradiction entre un programme politique et une vision à long terme."

La déléguée cantonale à l'égalité, de par sa fonction, continuera à faire de la politique, mais autrement.

Roger Guignard/lgr

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"Je ne peux que déplorer le fait que le parti auquel j'appartiens et que j'ai choisi parce que je pense c'est le parti qui a la vision de la société la plus intéressante, qui est le développement durable, je suis évidemment désolée que que ce soit le cas, que les Verts aient perdu si massivement et que l'écologie surtout ait tellement de difficultés en ce moment à faire passer des idées. Je crois que ce qu'il y a c'est qu'il y a des peurs, des craintes, le monde est mouvant et les gens veulent des solutions rapides, veulent des solutions à l'emporte-pièce et puis les Verts ont un discours plus nuancé, ils ont un discours sur le long terme et je crois malheureusement qu'il y a aujourd'hui une contradiction entre un programme politique et une vision à long terme. Et nous nous avons, nous prétendons en tout cas, avoir une vision à long terme et je pense que ça c'est extrêmement dangereux pour la démocratie parce que justement on ne voit plus, plus loin que le bout de la législature finalement."