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Le bruit des avions à réaction incommode la Ville de Sion

Seules deux missions incomberaient à l'armée: la surveillance aérienne et le maintien de la paix à l'étranger. [KEYSTONE - VBS]
Les F/A-18 ne sont plus les bienvenus sur l'aérodrome de Sion. - [KEYSTONE - VBS]
Le Conseil municipal de Sion ne veut plus d'avions de combat de type F/A-18 ou Gripen sur sa base aérienne. Elle ne remet toutefois pas en cause la présence militaire, tout en soutenant le développement de l'aviation civile de l'aéroport de la capitale valaisanne.

Sion souhaite ne plus subir les nuisances sonores dues aux avions de combat à réactions ou similaires. Les F/A18 et autres Gripen sont désormais indésirables sur le tarmac de son aérodrome. La Ville de Sion - comme le canton - a pris connaissance des résultats de l'étude de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) sur l'aérodrome de Sion.

Sur la base de ce rapport, Sion évoque les problèmes de sécurité et de limitation du développement territorial qu'entraîne la proximité de l'aéroport avec la ville. Elle souligne que le bruit généré par les avions à réactions gênent particulièrement les habitants des coteaux, notamment de Salins qui vient de fusionner avec Sion.

Autres activités soutenues

La capitale valaisanne ne remet toutefois pas en cause les autres activités militaire de l'aérodrome. Parmi elles, les vols d'hélicoptères de combat ou les formations dispensées.

Sion confirme son soutien au développement de l'aviation civile, à savoir les vols semi-privés, les liaisons régulières avec des villes européennes ainsi que l'entretien et la maintenance d'avions. Elle souhaite que le statut de l'aérodrome civil, son fonctionnement et son financement fassent l'objet d'une étude approfondie.

ats/pym

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