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L'armée envisage d'abandonner l'aéroport de Sion

L'aérodrome de Sion (VS) pourrait être réservé exclusivement aux vols civils
L'aérodrome de Sion (VS) pourrait être réservé exclusivement aux vols civils / 19h30 / 2 min. / le 18 septembre 2013
L’aéroport de Sion pourrait faire les frais du désengagement de l’armée dans les régions. Une décision pourrait être communiquée d’ici novembre, a appris la RTS mercredi.

Cure d’amaigrissement oblige, l’armée s’apprête à abandonner plusieurs sites en Suisse. Un rapport publié cet été révélait l’ampleur du phénomène. Il est question de fermer jusqu’à douze places d’armes et plusieurs bases aériennes. Objectif: se libérer de plus du tiers du parc immobilier de l’armée estimé à 24 milliards de francs.

A Sion, un départ de l’armée représenterait un coup dur pour l’aéroport civil dont le déficit s'élève déjà à près de 9 millions de francs par an. L’armée éponge ces pertes à hauteur de 7 millions de francs. Le solde reste à la charge de la ville et du canton du valais.

Annonce fin novembre?

Une situation suivie de près par Bernard Karrer, directeur de l’aéroport civil de Sion. "L’aérodrome militaire est sur la sellette, l’armée doit économiser. Nous sommes dans l’attente. D’ici la fin de l’année, les décisions devront être prises", a-t-il assuré à la RTS.

Selon plusieurs sources, les services du Département fédéral de la défense (DDPS) pourraient présenter le nouveau concept de stationnement fin novembre, à l'occasion de la rencontre des ministres cantonaux en charge des Affaires militaires.

Simon Pittet

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