Le Franc-Comtois de 25 ans avait reconnu sa culpabilité. Il risquait la réclusion criminelle à perpétuité, tandis que le Parquet avait requis une peine de 30 ans.
Les faits remontent au 29 février 2020 lorsque deux personnes avaient perdu la vie et trois autres avaient été blessées dans un appartement de la rue Basse de Grandson. Les victimes, des Suisses d'une vingtaine d'années, avaient commandé six kilos de cannabis au jeune homme.
Mais ce dernier avait remplacé la drogue par du savon et, quand ses clients avaient réalisé le suberfuge, il leur avait tiré dessus. Il avait pris la fuite, avant d'être arrêté quelques jours tard à Besançon.
"Chaque tir visait un organe vital"
Aux assises du Doubs, Margaret Parietti a souligné dans son réquisitoire que "chaque tir était voulu, destiné à une victime, visant un organe vital, touchant toutes les victimes au niveau de la tempe ou de la tête".
Un expert psychologue a décrit l'accusé comme quelqu'un n'étant pas émotif et ayant un but: récupérer l'argent pour payer une dette.
La France n'extradant pas ses ressortissants vers la Suisse, deux procédures judiciaires avaient été ouvertes et instruites en parallèle dans les deux pays.
cab avec les agences