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Une "clinique" privée vaudoise sous enquête après la mort de 5 patients

Un patient dans une chambre d'hôpital qui bénéficie de soins palliatifs. [AFP - Fred Dufour]
Un établissement médical fermé à Bussigny (VD) après 5 décès / Forum / 3 min. / le 19 juin 2015
La "clinique" privée First Immune SA à Bussigny (VD) est visée par une enquête pénale après la mort de cinq de ses patients, a révélé 24 heures vendredi. En cause: un traitement interdit en Suisse.

L'information a été confirmée vendredi à la RTS par Karim Boubaker, le médecin cantonal. Les cinq patients décédés étaient traités dans l'établissement avec l'injection d'un produit controversé, le GcMaF, une protéine qui n'est pas autorisée en Suisse.

L'affaire a été découverte au CHUV, où sont décédées les cinq personnes traitées. Les indices récoltés par le centre hospitalier vaudois ont permis la levée du secret médical par le médecin cantonal. L'identité des patients décédés a ensuite été livrée à la justice.

Fermée depuis plusieurs semaines

L'établissement sous enquête est désormais fermé depuis plusieurs semaines, après avoir été perquisitionné par la police.  La "clinique" n'était pas officiellement enregistrée en Suisse, a en outre indiqué à 24 heures Karim Boubaker, qui évoque "un exercice illégal de la médecine".

L'établissement, installé dans une maison de maître, assurait à ses patients qu'il pouvait soigner un grand nombre de pathologies, notamment le cancer, le sida ou l'autisme. Le traitement y coûtait 5000 euros par semaine. Les patients étaient logés à l'extérieur, dans un hôtel de l'ouest lausannois.

>> La réaction du président de l'association vaudoise des cliniques privées, Pierre-Frédéric Guex :

Avec les directives anticipées, le patient est maître des décisions médicales qui le concernent. [sudok1]sudok1
Une "clinique" privée vaudoise ferme ses portes après la mort de 5 patients / Le 12h30 / 4 min. / le 20 juin 2015

tmun

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Plusieurs enquêtes en Europe

First Immune est visé par d'autres enquêtes en Europe, indique encore 24 heures. Le docteur belge Gauthier Bouche a été l'un des premiers à alerter la justice. Le siège de la société se trouvait alors à Bruxelles, avant d'être déplacé à Guernesey.

Au Royaume-Uni, l'agence de réglementation des médicaments a également mis en garde le public contre l'établissement et son traitement miracle.