Ces décanteurs datent des années 1960. Dans les zones viticoles, ils servaient à récupérer la terre qui glissait le long des parcelles.
La présence d'herbe entre les vignes a limité cette érosion, de sorte que ces décanteurs ne sont plus utilisés. Mais ils existent toujours: "il y en a plus d'un millier entre Lausanne et Genève", a déclaré lundi Jean-François Rubin, président de la fondation La Maison de la Rivière.
Projet pilote d'un an
La Haute Ecole du paysage, d'ingénierie et d'architecture à Genève, la Maison de la Rivière et la start-up Ecavert ont eu l'idée d'utiliser ce réseau pour dépolluer les eaux. Dans le décanteur de Vinzel, ils ont installé des "murs" perméables remplis notamment de terre, de paille et de charbon actif.
L'eau sera filtrée en percolant à travers les "murs". Le projet sera suivi durant un an. "D'ici fin 2017, nous devrions pouvoir proposer une commercialisation à grande échelle aux communes intéressées", a ajouté Jean-François Rubin.
ats/tmun