Un dernier dribble et puis s'en va
Norbert Eschmann fait la une de 24 heures . Cette grande figure du football suisse
nous a quittés à l'âge de 76 ans. Le quotidien vaudois, qui fut
également une étape journalistique pour cet homme aux multiples
talents, évoque la carrière d'un géant footballeur qui a gravi
toutes les ligues, de la 5ème à la 1ère, sans oublier un passage
dans l'équipe parisienne du Stade Français, aux côtés de son ami
Philippe Pottier, et bien sûr, ses prouesses dans l'équipe
nationale de Suisse. L'homme se tourne ensuite vers le journalisme.
Le rédacteur en chef de 24 heures salue un père du journalisme,
attentif et bienveillant, face à l'adolescent tremblant qui
rencontrait un maître. Le journal a également recueilli les
hommages de personnalités, comme Sepp Blatter, très ému, qui
déclare: "Norbert, homme de fair-play, me manque."
"Le système Constantin"
Autre caractère, autre personnalité, mais tout aussi passionnée
par le ballon rond: Christian Constantin. Le président du FC Sion
fait l'objet d'un portrait dans L'Hebdo intitulé: "Le système
Constantin". Un mégalomane qui ne connaît ni limites ni obstacles.
Le reportage montre cette passion qui existe entre le club et son
président, cette façon paternaliste de se comporter avec les
joueurs. "Les gars lui confient leurs problèmes personnels",
explique le directeur sportif du FC Sion. "Et à la fin, il les
embrasse sur le front". En affaires, il a une réputation de mauvais
payeur. Souvent accusé, mais jamais condamné, souligne
l'hebdomadaire. Christian Constantin, c'est aussi cette amitié avec
le conseiller fédéral Pascal Couchepin, révélée dans l'hebdomadaire
alémanique Weltwoche. Son "ami Pascal" qu'il connaît depuis 37 ans.
C'était au collège de Martigny. Le président du FC Sion plaide en
faveur du ministre parce que celui-ci est critiqué depuis des
semaines par des gens "qui ne le comprennent pas".
Une légende de l'actualité
Hommage à une émission de télévision de légende, Temps Présent,
qui est indissociable de quelques noms, à commencer par celui de
Claude Torracinta qui, avec Jean-Pierre Goretta, Jacques Lagrange
et Marc Schindler, avait fondé l'émission, diffusée pour la
première fois le 18 avril 1969. Claude Torracinta évoque dans
La Liberté ces quarante années de
Temps Présent, émission dans laquelle le journaliste retrouve
aujourd'hui encore les valeurs et la démarche qui étaient les
siennes à l'époque: l'envie d'aller au-delà de l'actualité, le
désir d'offrir au public un espace de réflexion. Claude Torracinta
reconnaît que pour ses successeurs la tâche est devenue plus
difficile que la sienne. Le Matin rappelle lui la recette du Temps
Présent des années 60: émotion, révélations, témoignages poignants
et dépaysement. Le Temps salue la longévité exceptionnelle de
l'émission, dans un univers médiatique si épris de changement.
Le blues des employés de banques
Portraits dans La Liberté de ces hommes et ces femmes qui
naviguent en pleine turbulence dans le monde de la finance depuis
une année et demie. Ils affrontent chaque jour des clients
mécontents, des mauvaises nouvelles, des critiques et, au final,
des licenciements. Un employé de l'UBS dit ne plus se reconnaître
dans la maison, parce que les employés ne sont plus jugés qu'à
l'aune de leurs résultats de vente. Ce qui génère des tensions
terribles et exacerbe la concurrence. La culture est devenue celle
du profit avant tout. "La banque s'est coupée de sa base. Alors ce
n'est pas étonnant qu'elle soit allée dans le mur."
La première Vénus de l'humanité
Une Vénus de 35'000 ans fait la une de la Weltwoche. C'est une
statuette d'ivoire de six centimètres de haut qui vient de revenir
au jour dans le Jura souabe, dans le sud de l'Allemagne. Il s'agit
de la plus ancienne oeuvre d'art du monde. Cette Vénus de la
préhistoire allemande se distingue par un ventre et une poitrine
proéminents. On doit cette découverte à une étudiante zurichoise en
archéologie, dont le Tages-Anzeiger dresse le portrait, qui est
allée passer quelques semaines comme auxiliaire sur le site fouillé
par l'Université de Tübingen. Elle raconte que c'est par hasard
qu'elle a creusé à cet endroit.
Vacances à l'alpage
Adopter une vache pour l'été, c'est la proposition d'un paysan
de Château d'Oex dans L'Hebdo. Moyennant 390 francs et un
engagement minimal de quatre mois, les citadins en manque
d'authenticité peuvent s'offrir une proximité inattendue avec la
nature. Un forfait qui inclut un visite l'alpage, une quinzaine de
kilos de fromage AOC à prix réduit, quatre heures de travail
volontaire sur l'exploitation et la perspective d'une belle
rencontre avec un charmant ruminant prénommé "Venise" ou
"Vahiné".
sbo, avec Jean-François Moulin et Simon Corthay, RSR
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