Les policiers lausannois face à la violence nocturne
Dans Le Matin, un appointé raconte sa peur dimanche dans la nuit, place Bel-Air. Il a dû faire face à des dizaines d'émeutiers, utiliser des sprays au poivre pour contrer des jets de bouteilles et une sorte de taser. Le policier pointe une poignée d'agitateurs venus se fondre dans la masse des noctambules présent sur la place. Quant au commandant de la police de Lausanne, il encourage ses hommes à porter plainte systématiquement après une agression. Je ne comprends pas pourquoi les jeunes nous en veulent, déplore l'appointé. Le coupable désigné est l'alcool, notifie 24 Heures qui consacre un long article aux excès consécutifs au trop plein d'alcool. Question: faut-il interdire la vente d'alcool en début de soirée dans les petits commerces? En tout cas, explique l'auteur de l'article, le débat pourrait être relancé au Grand Conseil. C'est le souhait de la présidente des socialistes lausannois, Rebecca Ruiz. Du côté des patrons d'établissements, on déplore une concentration de noctambules désoeuvrés, un phénomène qui s'intensifie avec la météo estivale. Pour l'heure, avant qu'une décision intervienne, le municipal de la sécurité à Lausanne, Marc Vuilleumier, suggère d'empêcher la vente d'alcool à emporter à partir de 20h. Mais il reconnaît que la base légale n'existe pas. Quant au président du conseil communal, le député UDC Claude-Alain Voiblet, il s'inquiète d'une "hooliganisation". "On peut craindre une évolution parallèle à celle qui a marqué le sport ".
Bâle aussi fortement touchée par des violences
Bâle serait-elle devenue la capitale de la violence ? C'est la question que se pose la Basler Zeitung ce matin. Il faut dire que le week-end a été plutôt chaud au bord du Rhin: bagarre générale devant la gare, fusillade et coups de couteaux. Le bilan n'est pas reluisant. Interrogé par le journal, le porte parole de la police ne note rien de particulier. Les autorités se murent dans le silence. La population est désécurisée, écrit le journal bâlois. En ce week-end de Pentecôte, Bâle a fait la une de la presse de tout le pays. Pas pour le football, ni comme ville de culture, mais comme ville de violence. Le silence des autorités est cynique et laisse la population démunie, conclut le quotidien.
Les liens d'Albert Schweitzer avec la RDA
Albert Schweitzer, médecin, philosophe et théologien apparaît sur un cliché noir-blanc pris en 1958 dans son hôpital de Lambaréné, dans l'actuel Gabon. Cette photo prend la moitié de la une du Tages Anzeiger. Albert Schweitzer a reçu le prix Nobel de la paix en 1952 pour son engagement humanitaire. Mais l'homme a aussi des zones d'ombres. Albert Schweitzer était assez proche du régime est-Allemand. C'est ce que révèlent de nouveaux documents découverts par les historiens. Le régime de Berlin-Est finançait ses projets et, en échange, Albert Schweitzer tissait des louanges à la RDA.
Retraite sportive à 26 ans pour Johann Vonlanthen
Le Blick annonce la retraite sportive de Johann Vonlanthen. A peine 26 ans et il renonce déjà à jouer au football. Le jeune prodige souffre du genou. Il n'a plus de contrat. Il n'a plus la flamme et ne veut plus jamais jouer au foot. Il a été le plus jeune buteur de l'Eurofoot en marquant contre la France en 2004 alors qu'il avait à peine 18 ans, rappelle le Blick. L'ancien international Kubilay Turkilmaz exprime sa tristesse: pour lui, la Suisse perd un de ses plus grands talents.
rber avec Jean-François Moulin et Stéphane Deleury / RTS