"Plutôt Suisses que Bourguignons !", martèle le président du MFC, mouvement régionaliste autonomiste franc-comtois, dans un communiqué cité lundi par le quotidien local Le Bien Public.
L'homme ne digère apparemment pas la nouvelle carte des régions, officialisée vendredi par le gouvernement français, qui prévoit notamment un rattachement de la Franche-Comté à la Bourgogne.
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Prêt à contacter Simonetta Sommaruga
"Compte tenu de la perte par Besançon de son statut de capitale régionale et de la tournure désastreuse prise par les événements quant à l’avenir de la Franche-Comté et à celui de ses habitants, le Mouvement Franche-Comté (...) n’a malheureusement plus d’autre choix que se positionner désormais résolument en faveur d’un rattachement de la Franche-Comté à la Suisse", explique le représentant du MFC.
L'homme se dit même prêt à contacter la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga "pour lui demander les conditions qui seraient à remplir à cet effet."
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"Faire tout simplement comme Genève"
Le président du Mouvement Franche-Comté (MFC) rappelle que "selon un sondage qu’il avait fait lui-même réaliser en 2008 par le LINK-institut de Lausanne auprès de la population suisse, cette dernière s’était majoritairement déclarée favorable à ce que la Franche-Comté et la Savoie deviennent cantons suisses."
Pour lui, un rattachement à la Suisse permettrait aux Francs-Comtois d'être "gagnants sur tous les tableaux notamment en termes de pouvoir d’achat, d’emplois, d’impôts et de sécurité." Il s'agirait finalement de faire "comme Genève, ancien département français, devenu canton suisse en 1815, et qui, sauf erreur, ne demande pas aujourd’hui à revenir."