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Le Gripen peut compter sur le soutien des groupes PLR, UDC et PDC

Le Gripen F en démonstration près de Meiringen (Berne) le 11 octobre 2012.
Le Gripen F en démonstration près de Meiringen (Berne) le 11 octobre 2012.
Le Conseil des Etats devrait donner son aval à l'achat du Gripen. PLR, UDC et PDC se disent satisfaits des explications fournies par Ueli Maurer. Seuls les socialistes rejettent cet achat. Le dernier mot reviendra au peuple, un référendum étant programmé.

Le Gripen a toutes ses chances au Parlement. En préambule à la session qui débute dans une semaine, les groupes PLR et UDC ont confirmé leur soutien à l'achat de l'avion de combat suédois, le PS son opposition.

Soucieux d'avoir des Forces aériennes efficaces, les libéraux-radicaux ont indiqué dans un communiqué qu'ils soutiendraient la création du fonds spécial et l'achat du Gripen. Les quatre conditions qu'ils avaient fixées dans le cadre de la polémique autour du processus d'évaluation sont désormais remplies dans les contrats provisoires, écrivent-ils.

Le groupe parlementaire UDC, réuni vendredi et samedi à Wattwil (SG) en présence du ministre de la défense Ueli Maurer, est du même avis. A la quasi unanimité - 40 voix contre une et 2 abstentions -, il a décidé de soutenir l'achat du jet de combat suédois au nom de la souveraineté et de la neutralité du pays.

Le PDC s'était déjà dit satisfait des explications fournies par Ueli Maurer et du message du gouvernement sur le Gripen. Le groupe socialiste a quant à lui réitéré "un non très clair" aux nouveaux avions de combat.

ats/lgr

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Dernier mot au peuple

Jeudi, la commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats avait donné son aval à l'achat de 22 Gripen par 9 voix contre 4. L'objet devrait donc franchir facilement le cap du Conseil des Etats le 5 mars prochain.

Si l'aval du Conseil des Etats ne devrait pas poser de problèmes, le score pourrait être un peu plus serré devant la Chambre du peuple.

Une majorité de la sous-commission du National qui suit le dossier a jusqu'à peu continué d'émettre des doutes sur cette acquisition. Des voix éparses pourraient s'ajouter aux opposants déterminés que sont la gauche et les Vert'libéraux.

Le peuple aura de toute manière le dernier mot, un référendum étant programmé.