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La police fédérale recourrait à une société de hacking controversée

Les établissements financiers sont une cible de choix pour les pirates informatiques. [Salvatore Di Nolfi]
Pour le piratage informatique, la police judiciaire fédérale a recours aux services d'une société controversée. - [Salvatore Di Nolfi]
La police judiciaire et la Confédération ont recours aux services de la société de hacking bernoise Dreamlab, une firme controversée pour avoir collaboré avec des dictatures.

A quatre reprises, entre 2007 et 2010, la police judiciaire fédérale a eu recours à des chevaux de Troie, selon le Bund de mardi. Ces logiciels informatiques malveillants sont installés pour piller des données ou espionner.

Le procédé n'est pas illégal dans le cadre de certaines enquêtes, mais la police a parfois eu recours à une société privée controversée, selon le quotidien.

Une société controversée

Dans trois cas, la police à fait appel à la firme bernoise Dreamlab, spécialisée dans le hacking. Entre 2008 et 2012, Dreamlab a également obtenu d'autres mandats de la Confédération pour au moins 1,3 million de francs.

Cette firme est dirigée par Nicolas Mayencourt, un Suisse de 38 ans. Il a notamment travaillé pour les banques, l'armée, la police. Mais aussi pour des régimes autoritaires comme le Sultanat d'Oman et le Turkménistan où il a aidé le dictateur en place à espionner son peuple.

grin

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Une exemple de produit offert par Dreamlab

Une offre de Dreamlab avait été révélée en 2013 par Wikileaks. Ce document de 61 pages illustre les propositions de la société suisse pour surveiller les communications au Turkménistan: