"Nous nous opposons à une adhésion insidieuse à l'UE, nous voulons une politique plus stricte à l'égard des étrangers et nous exigeons une baisse des impôts pour tous", a déclaré mardi à Berne Toni Brunner, président de l'UDC, à l'occasion du lancement de la campagne du parti en vue des élections fédérales de 2015.
En s'appuyant sur le slogan "Restons libres", le parti entend défendre l'indépendance, la sécurité et la liberté de la Suisse. "Le Conseil fédéral veut un accord institutionnel avec l'UE, pour reprendre automatiquement le droit de l'UE. Nous n'accepterons pas les juges étrangers", a réaffirmé le président de l'UDC.
Pas de chiffres précis annoncés
Contrairement à la campagne de 2011, où l'UDC avait pour objectif affiché de dépasser les 30% des voix, le parti n'a cette fois pas articulé de chiffre précis.
Il affirme aujourd'hui vouloir "maintenir sa position de premier parti et accroître son nombre de sièges au National et aux Etats", selon un communiqué.
ats/ptur
Chasse aux électeurs
Dans sa nouvelle stratégie, l'UDC souhaite élargir son électorat: "On voit que lors des votations nous arrivons à obtenir des résultats qui dépassent les 50% de soutien sur des initiatives telles que le renvoi des criminels étrangers ou l'immigration de masse. Notre électorat reste toutefois à 25 ou 26%. C'est pourquoi nous souhaitons partir à la recherche des électeurs qui nous soutiennent ponctuellement mais qui ne le font pas lors d'élections fédérales", a indiqué Claude-Alain Voiblet, vice-président de l'UDC suisse, dans l'émission Forum (écouter le son ci-dessus).