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Le chef de la garde suisse au Vatican quitte son poste

La garde pontificale suisse compte 110 hommes. [Keystone - AP Photo/L'Osservatore Romano]
La garde pontificale suisse est considérée comme "la plus petite armée du monde". - [Keystone - AP Photo/L'Osservatore Romano]
Le commandant de la garde pontificale suisse, qui cède sa place samedi, se défend d'avoir été trop sévère avec ses subordonnés. Selon lui, le pape voulait amener de "l'air frais" en renouvelant le poste.

Le commandant de la garde pontificale suisse Daniel Rudolf Anrig quitte sa fonction samedi. Il dit n'avoir entendu aucune critique venant de la troupe à cause d'un style de commandement trop dur.

Avec un contingent de 110 hommes assurant le service, la garde suisse "nécessite un commandement strict et les gardes le comprennent", explique-t-il dans une interview diffusée samedi par le Tages-Anzeiger et le Bund.

De "l'air frais"

Selon le quotidien Il Messaggero et l'agence spécialisée sur le Vatican I.MEDIA, Daniel Rudolf Anrig, nommé en 2008 par le pape Benoît XVI, était jugé trop sévère par certains gardes.

Au contraire, le commandant affirme avoir mis en oeuvre de "nombreuses réformes" qui ont facilité la vie des gardes. Il cite notamment l'introduction de permission de plusieurs jours.

Le pape a décidé en décembre de remplacer le commandant de la garde pontificale. Le pape François voulait amener de "l'air frais" en renouvelant le poste, affirme le Saint-Gallois de 42 ans.

ats/dk

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