Dans le cadre de la stratégie énergétique 2050, le projet présenté par Eveline Widmer-Schlumpf et Doris Leuthard contient quatre scénarios. L'un d'eux, le plus contraignant, prévoit une taxe de 26 centimes par litre d'essence, de 89 centimes par litre de mazout et de 4,5 centimes par kilowatt/heure pour l'électricité.
Ces prélèvements seraient introduits graduellement entre 2021 et 2030 et resteraient en vigueur jusqu'en 2045, selon la Sonntags Zeitung.
Grands consommateurs visés
Cette mesure vise à atteindre les objectifs de la stratégie énergétique 2050 qui avait été esquissée il y a trois ans, après le vote sur la sortie du nucléaire.
Son but est d'encourager l'utilisation d'énergies renouvelables par un système de redistribution du produit de la taxe à la population et aux entreprises. Ainsi, les grands consommateurs seraient taxés davantage et recevraient moins en retour que les personnes restreignant leur consommation.
hend
Trois autres scénarios
Le premier scénario évoqué par Eveline Widmer-Schlumpf et Doris Leuthard prévoit l'introduction d'une taxe de 44 centimes par litre de mazout, de 4,5 centimes par kilowatt/heure mais aucun prélèvement pour l'essence.
Le deuxième scénario mise sur une taxe de 63 centimes par litre de mazout et de 4,5 centimes par kilowatt/heure.
La troisième possibilité proposée est la mise en vigueur d'une taxe de 13 centimes par litre d'essence, de 63 centimes par litre de mazout et de 4,5 centimes par kilowatt/heure.