Né d'un père allemand naturalisé suisse et d'une mère lausannoise, Jean-Claude Hesselbarth a été reconnu, dès 1954, comme un des premiers peintres tachistes en Suisse.
L'année d'après, il expose seul pour la première fois à la Galerie l’Entr’acte, à Lausanne. La même année, il fonde, notamment avec André Gigon, sculpteur et céramiste, le Collège vaudois des artistes concrets, un groupe qui milite pour l’intégration de l’œuvre d’art dans la ville.
Enseignement et expositions
Depuis, il a enseigné à l'EPFL et participé à de nombreuses expositions, dont "Beginn des Tachismus in des Schweiz" au Kunsthaus de Zurich. Il a aussi régulièrement exposé ses oeuvres à la Galerie Plexus à Chexbres (VD).
A Lausanne, où il a habité de 1956 à 2010, Jean-Claude Hesselbarth a occupé divers ateliers avant de s'établir à Grignan, dans la Drôme provençale. Sa santé déclinant, il avait renoncé à la peinture mais continuait à dessiner.
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Monographie et rétrospective
Les éditions Till Schaap/Genoud, basées à Berne, viennent de consacrer à jean-Claude Hesselbarth une monographie parue en avril dernier. De plus, une exposition rétrospective de sa carrière est actuellement à l'affiche à Grignan (Drôme provençale).
Sa dernière exposition en Suisse, à la Fondation Giannada, date de l'automne 2014.