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L'Italie veut une Union européenne plus flexible après le 9 février

Paolo Gentiloni et Didier Burkhalter se sont entretenus à Berne
Paolo Gentiloni et Didier Burkhalter se sont entretenus à Berne
L'Italie ne veut pas être spectatrice entre la Suisse et l'UE après la votation contre l'immigration de masse, a déclaré jeudi à Berne le ministre italien des Affaires étrangères.

Rome prône une solution "flexible" et "intelligente" pour résoudre le blocage entre la Suisse et l'UE, a souligné Paolo Gentiloni lors d'une conférence de presse commune avec le conseiller fédéral Didier Burkhalter.

L'Italie peut apporter sa contribution, selon lui.

A la mi-mai, le président du Conseil italien Matteo Renzi s'était borné à apporter à la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga son soutien au dialogue entre Bruxelles et Berne.

Accord sur la fiscalité des frontaliers "proche"

Sur le plan bilatéral, les deux ministres ont également salué les récentes avancées en matière financière et fiscale entre les deux pays.

Paolo Gentiloni a même estimé qu'un accord sur la fiscalité des frontaliers pourrait intervenir très prochainement.

ats/rens

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