La maladie causée par le champignon "Chalara Fraxinea" a été observée pour la première fois en Suisse en 2008 dans la région de Bâle. Elle s'est depuis propagée à tout le pays, mais il n'existe actuellement aucun moyen de lutte efficace, ont indiqué jeudi à Olten (SO) des représentants de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et de la Conférence des inspecteurs cantonaux des forêts (CIC).
"Pas de remplaçant"
"Nous ne devons pas abandonner le frêne. Nous n'avons pas de remplaçant en Suisse", a déclaré Ueli Meier, président de la CIC. La situation des jeunes peuplements est "particulièrement dramatique". Et il n'y a aucun signe d'amélioration, souligne-t-il.
La maladie ne peut pas être éradiquée, car elle s'est propagée sur l'ensemble du territoire. Des options doivent toutefois être examinées, comme la régénération des peuplements avec des boutures de frênes résistants (clones), la promotion de l'orme (frêne à fleurs) ou encore une surveillance ciblée.
ats/gchi
Pas d'antidote, mais des recommandations
La recherche et les observations sur le terrain permettent de faire certaines recommandations pour gérer la maladie. Les frênes peu touchés ou en bonne santé doivent en tous les cas être préservés.
Il faut de préférence renoncer à planter de nouveaux frênes. De plus, l'état des peuplements infestés doit régulièrement être contrôlé et réévalué.