Réunis samedi à Berne, les délégués d'Unia ont désigné Vania Alleva à une écrasante majorité. Personne d'autre ne briguait la direction, a fait savoir le syndicat. Une élection qui met fin à une tradition de co-présidence datant de la fondation d’Unia en 2004.
La nouvelle présidente a appelé les délégués à "repousser toute tentative du camp bourgeois visant à réduire les salaires, à péjorer les conditions de travail et à démanteler la prévoyance vieillesse".
Chez Unia depuis près de 20 ans
Citoyenne suisse et italienne, Vania Alleva a intégré Unia en 1997 avant d'être nommée à la co-présidence en 2012. Elle est aussi vice-présidente de l'Union syndicale suisse.
Après 40 ans consacrés à l'action syndicale, Renzo Ambrosetti prend lui sa retraite. Il continuera d'exercer certaines tâches, mais "compte ralentir et passer de 150 à 80 km/h", explique-t-il.
Pour succéder au Tessinois au comité directeur, les délégués ont choisi Véronique Polito, 38 ans, secrétaire centrale à l’USS.
ats/boi
200'000 membres
Unia est né fin 2004 de la fusion de plusieurs syndicats, dont le Syndicat industrie et bâtiment (SIB) et la Fédération des travailleurs de la métallurgie et de l’horlogerie (FTMH).
C'est la plus grande organisation de salariés en Suisse, avec ses quelque 200'000 membres. Couvrant presque tout le secteur privé, elle négocie les conditions de travail et les salaires de plus d’un million de personnes.