Jusqu'à présent, pour disposer d'un diagnostic précis, la femme enceinte devait se soumettre à un test invasif, tel qu'un prélèvement des villosités choriales ou une amniocentèse, lorsque son foetus présentait un risque accru de trisomie 21, 18 ou 13. Or, ces examens occasionnent un risque de fausse-couche dans environ 1% des cas.
Désormais, de nouveaux tests non invasifs permettent de déceler ces trisomies dans le sang maternel à partir de la 12e semaine de grossesse.
Baisse du nombre d'amniocentèses
Ces examens, qui coûtent 950 francs, seront financés par l'assurance obligatoire des soins lorsque le test du premier trimestre - échographie de la clarté nucale et analyses sanguines - indique un risque de trisomie 21, 18 ou 13 supérieur à 1:1000.
Grâce à ces nouveaux moyens de dépistage, le nombre d'amniocentèse devrait reculer, passant de 3000 à quelques centaines par an, a précisé mardi l'Office fédéral de la santé publique.
ats/kg