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En Suisse, une personne sur quatre n'adhère pas à la théorie de l'évolution

Plus de 20% des personnes vivant en Suisse pensent que la théorie de l'évolution des espèces n'est pas l'explication la plus cohérente de l'origine de l'homme, révèle une enquête de l'OFS parue vendredi.
Plus de 20% des personnes vivant en Suisse pensent que la théorie de l'évolution des espèces n'est pas l'explication la plus cohérente de l'origine de l'homme, révèle une enquête de l'OFS parue vendredi.
Dans une enquête sur les croyances en Suisse parue vendredi, de nombreux sondés disent croire en une puissance supérieure. Par ailleurs, une personne sur quatre affirme ne pas adhérer à la théorie de l'évolution des espèces.

L'enquête de l'Office fédéral de la statistique (OFS) se penche sur les pratiques religieuses et spirituelles en Suisse. On y apprend notamment que près d’une personne sur deux croit en un Dieu unique et une sur quatre en une sorte de puissance supérieure. Si plus de 20% de la population dit ne pas avoir de religion, 12% se déclarent ouvertement athées.

L'OFS détaille par ailleurs les croyances métaphysiques, scientifiques et matérialistes des personnes interrogées. A la question "Croyez-vous que la théorie de l’évolution des espèces est l’explication la plus cohérente de l’origine de l’être humain?", plus de 25% des sondés ont répondu "Pas du tout" ou "Plutôt pas".

Près de 50% des sondés croient aux anges gardiens

Cinquante-quatre pour cent des femmes et 43% des hommes affirment croire "plutôt" ou "tout à fait" en la vie après la mort.

La croyance que "des anges ou des êtres surnaturels veillent sur nous" est aussi assez répandue en Suisse: 37% des hommes et 58% des femmes y adhèrent plutôt ou tout à fait.

ptur

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Les lieux de culte riment avec mariages, baptêmes et enterrements

Selon l'OFS, la grande majorité des personnes âgées de 15 ans ou plus (71%) s’est rendue au maximum 5 fois dans l’année dans un lieu de culte pour y suivre un service religieux collectif. Plus précisément, 30% n’y sont jamais allées et 41% entre une et cinq fois. Ces visiteurs occasionnels sont 87% à l’avoir fait lors d’un évènement social, tel qu’un mariage ou un enterrement.

Un rôle important dans les moments difficiles

Plus d’une personne sur deux (56%) considère que la religion ou la spiritualité joue un rôle plutôt ou très important dans les moments difficiles de la vie, et 47% en cas de maladie.

Dans leur attitude envers l’environnement, 43% de la population âgée de 15 ans ou plus accorde de l’importance à la religion ou à la spiritualité, et c’est le cas de 47% dans l’éducation des enfants.

Des pratiques spirituelles régionales

L'enquête de l'OFS révèle que le recours à un guérisseur est plus populaire en Suisse romande (13% l’ont fait au cours des douze derniers mois) qu’en Suisse alémanique (4%) et en Suisse italienne (5%).

L’utilisation d’objets apportant chance, protection ou guérison concerne un peu plus les Suisses alémaniques: 23% contre 20% des Suisses italiens et 19% des Suisses romands.

Enfin, la Suisse italienne se distingue par une part plus faible de personnes ayant entrepris des démarches allant dans le sens du développement personnel (12% contre 22% en Suisse alémanique et 21% en Suisse romande).