L'appareil accidenté est un Super Puma, a confirmé le Département fédéral de la Défense (DDPS) lors d'une conférence de presse mercredi à 15h00. La Rega est sur place et les opérations de secours sont en cours, non loin de l'hospice en haut du col du Gothard.
Un câble électrique en cause
L'accident est dû à un choc avec un câble électrique, a déclaré le chef de l'armée André Blatmann devant les journalistes présents sur les lieux du crash où il est venu se recueillir.
Il faudra en revanche attendre l'évolution de l'enquête pour savoir ce qui s'est passé après le choc, et si celui-ci est la seule cause du drame, a précisé son porte-parole.
Les Forces aériennes ont déclaré en conférence de presse ne pas donner davantage de détails sur les circonstances de l'accident. Le commandant Aldo Schellenberger a par ailleurs annoncé suspendre les exercices avec des appareils de type Super Puma.
L'hélicoptère effectuait une inspection de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Quatre officiers français et leurs accompagnants suisses ont été déposés au sol avant l'accident et n'ont pas été blessés, a précisé Aldo Schellenberg.
Le conseiller fédéral Guy Parmelin, qui s'est rendu mercredi sur les lieux du crash d'hélicoptère de l'armée suisse, a estimé qu'il fallait "absolument comprendre ce qui s'est passé".
Espace aérien et route fermés
En raison de l'accident, l'Office fédéral de l'aviation civile a annoncé sur Twitter la fermeture temporaire de l'espace aérien au-dessus du massif du Gothard, valable également pour les drones.
La route du col du Gothard est également fermée dans les deux sens, selon le Service d'information du TCS.
jvia avec ats
Un mois après le crash d'un FA/18
Cet accident survient un mois après le crash d'un F/A-18 de l'armée suisse dans la région du col du Susten. L'appareil avait décollé le 29 août de Meiringen (BE) et le corps sans vie de son pilote avait été retrouvé deux jours plus tard.
L'altitude transmise par le service de sécurité aérienne au pilote du F/A-18 était trop basse pour l'espace aérien spécifié, avait alors indiqué la justice militaire.