A l'heure actuelle, les acteurs sont multiples dans le domaine de la santé - avec des intérêts souvent opposés, surtout à l'heure de partager l'addition, constate Dominique de Buman (PDC/FR), qui endosse cette année la fonction de président du Conseil national.
"En matière de politique stationnaire et ambulatoire, ce ne sont pas les mêmes acteurs publics ou assureurs qui paient. Et chacun a par conséquent intérêt à "refiler la patate chaude à l'autre, pour le faire payer", souligne-t-il.
Devoir d'efficacité
Le Fribourgeois imagine pour la santé un copilotage sur le modèle de l'instruction publique, où un article constitutionnel prévoit une gestion commune entre cantons et Confédération. Chacun oeuvrerait dans ses domaines de compétence mais au final, une décision devrait être prise.
"Si vous obligez les gens à se mettre à la même table et à ne pas la quitter sans avoir trouvé une solution, vous instaurez un devoir d'efficacité, avec moins de décisions qui vont dans tous les sens", estime-t-il.
Ce copilotage se ferait en particulier pour la planification hospitalière. Le démocrate-chrétien va soumettre l'idée à son parti, piste parallèle qui pourrait nourrir l'initiative PDC pour limiter les coûts de la santé.
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Alexandra Richard/kkub